Agadir: le Crocoparc se dote d'un laboratoire et d'une nurserie

Premier centre de conservation de crocodiles au Maroc, le Crocoparc d'Agadir sera doté d'un laboratoire et d'une nurserie, à partir du 13 juillet prochain. Les détails.

Le 30/06/2016 à 18h37

Du nouveau au Crocoparc d'Agadir! Un an après son lancement, le premier centre de conservation de crocodiles au Maroc connaîtra l'ouverture d'un nouveau laboratoire et d'une nurserie. L'inauguration aura lieu mercredi 13 juillet à 11h00, en compagnie d’élèves, de scientifiques et d’enseignants-chercheurs de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, du Centre nNational de la recherche scientifique (CNRS Paris) et des Sociétés herpétologiques du Maroc et de France.

Ce laboratoire "vivant", le premier du genre au Maroc, se veut être une véritable porte ouverte aux études et aux apprentissages scientifiques. La nurserie a été pensée pour l’éclosion des oeufs et le développement des bébés dans des conditions optimales.

Au delà de sa mission pédagogique qui est de mieux connaître les crocodiles pour mieux les protéger, cette nouvelle infrastructure moderne, qui sera accessible au public, va permettre également de relancer les études en biologie, génétique et évolution des crocodiles, ces reptiles oubliés de la préhistoire.

Pour rappel, le Crocoparc, premier centre touristique de conservation des crocodiles au Maroc, a ouvert ses portes il y a un an exactement. Situé aux portes d’Agadir, au coeur des arganiers et au pied de l’Atlas, le centre a pour vocation la sensibilisation des visiteurs à la biodiversité et à la conservation des crocodiles et de leur environnement.

Dans ce parc de quatre hectares, 300 crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) s’épanouissent et se reproduisent à l’ombre de nombreuses essences végétales qui forment un véritable jardin botanique.

Pour les crocodiles, il s’agit d’un véritable "retour aux sources" car ils étaient naturellement présents au Maroc jusqu’au début du 20e siècle, avant de disparaître totalement, victimes de la chasse et de la destruction de leurs zones d’habitat.

Par Rania Laabid
Le 30/06/2016 à 18h37