Zidane Khoulif, faux «politologue», vrai agent des services algériens

Khoulif Zidane, un marocophobe à la botte des services algériens.

Khoulif Zidane, un marocophobe à la botte des services algériens. . dr

Il ne se passe pas une semaine sans que le dénommé Khoulif Zidane, présumé spécialiste algérien des Relations internationales, déverse des tombereaux de haine sur le Maroc, où il était jusqu'il y a peu accueilli à bras ouverts, particulièrement à Tanger. Qui est-il? Pour qui roule-t-il? Révélations.

Le 29/09/2017 à 16h47

Le dénommé Khoulif Zidane écume les plateaux des chaînes satellitaires arabes, pour ne pas parler de "France24", où il est assidûment "invité" et présenté tantôt comme "enseignant des Relations internationales", tantôt comme "expert des questions maghrébines", voire "spécialiste de Géopolitique"! Et le comble, est qu'il se fait passer pour "professeur à l'université de la Sorbone", à Paris, où il a pignon sur rue. L'enseignant contractuel, né à Tébessa, en Algérie, avant de mettre les voiles sur la ville des Lumières, doit sa fulgurante ascension non à sa médicocre réputation de "brasseur du vent" (et d'argent!) mais aux loyaux services rendus à ses maîtres galonnés tapis au luxueux Club des Pins, à Alger, auprès desquels il monnaie au prix d'or ses réquisitoires enflammés contre le Maroc, particulièrement la question de son intégrité territoriale.

L'occasion de ce propos, est un récent débat organisé par France24 -suivez mon regard!- sur la récente sortie pétaradante du MAE algérien, Abdelkader Messahel, devant la 72ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, quand il s'est fendu de ce vieux-nouveau couplet: "il n'y a pas de solution au conflit du Sahara sans référendum d'autodétermination"! Un "référendum" auquel Alger s'oppose quand il s'agit de celui de la Catalogne, qui demande son indépendance de l'Espagne, ou encore le Kurdistan, qui revendique sa partition de l'Irak! Le principe de souveraineté et d'unité des Etats qu'Alger veut faire sien est annihilé dès lors qu'il est question du Maroc, et de son intégrité territoriale!

C'est ce non-sens que l'"envoyé spécial" des services algériens sur France24 était venu défendre, lundi dernier, sur son plateau. Khoulif Zidane, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'était évidemment pas convié pour porter un regard critique sur les pantalonnades du MAE de son pays, mais pour distiller son venin (et surtout celui de son maître Athmane Tartag, patron du Département de surveillance et de sécurité, DSS, créé en 2016 sur les ruines du Département du renseignement et de la sécurité, DRS).

Le propos ici n'est pas de relayer le laïus nauséeux de ce minuscule Khoulif Zidane, encore moins faire sa "promotion". L'objet est de dénoncer ce jeu trouble auquel se livrent les services algériens, qui s'invitent sur les plateaux des chaînes satellitaires via de faux "académiciens" pour déverser des tombereaux de haine sur le Maroc et les Marocains. Un jeu qu'il faut prendre très au sérieux de ce côté-ci, car il s'agit d'induire en erreur l'opinion publique arabe sur la marocanité du Sahara. Les services voisins ne lésinent sur aucun moyen pour donner le change sur cette question, et plus généralement sur le Maroc et les Marocains.

Au moment où le Maroc gagne des points sur le front diplomatique, il est (vraiment) temps de réfléchir sur les moyens d'affronter médiatiquement la stratégie de sape orchestrée par les services voisins et leurs agents exécutants, à l'instar de Khoulif Zidane, accusé également de rouler pour les services iraniens en défendant l'expansion du "Croissant chiite" en Afrique du Nord, spécialement en Algérie, pour ne pas parler du Moyen-orient où les Mollahs sont en position de force.

Il est curieux de constater que cet ennemi déclaré de l'intégrité territoriale du royaume entrait ces derniers temps au Maroc sans s'inquiéter le moins du monde. Il a été aperçu plusieurs fois à Tanger, où il faisait valoir son faux statut d'"universitaire" alors qu'il est un agent des services algériens. Il ne peut donc plus se permettre de circuler librement dans notre pays.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 29/09/2017 à 16h47