«Cette reconnaissance est inscrite dans le cadre d'un décret qui engage l'administration dans sa globalité et sa continuité», a-t-il commenté, avant de préciser que le nouveau président élu Joe Biden s'engagera dans cette continuité. «Joe Biden a déjà rendu un hommage au Maroc pour avoir été le premier pays à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis», a rappelé le politologue.
«Le nouveau secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, nommé le 23 novembre par Joe Biden, est un diplomate francophone chevronné qui connaît très bien le Maroc», a indiqué El Husseini en assurant que les relations maroco-américaines ont de beaux jours devant elles.
Quant à la reprise des activités du bureau de liaison israélien à Rabat, le professeur universitaire pense que «la nouvelle situation va profiter davantage à la communauté juive marocaine établie en Israël, celle-ci étant estimée à un million de personnes».
A propos de la question palestinienne, l'expert rappelle «l'une de conditions essentielles que le Maroc défend. Elle porte sur «la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale».
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Revenant à la décision de Donald Trump, le politologue la considère comme «un changement fondamental». Il s'agit d'un «décret présidentiel proclamé par le chef de l'Etat dans le cadre de ses attributions», rappelle-t-il.
«Je considère que ce type de décret implique une forme de continuité, car il est promulgué par l'Etat américain», a expliqué le politologue, professeur des relations internationales à la Faculté de droit d’Agdal à Rabat. «Même après la fin du mandat de Trump, je pense qu'il n'y aura pas de changement, sachant que le plan d'autonomie pour les Etats-Unis est un choix crédible, sérieux, consensuel et pragmatique», a-t-il souligné.