Pour l'avocat au barreau de Paris, Hubert Seillan "un grand travail de réflexion" a été fait par la Cour. "C'est un procès équilibré, a-t-il ajouté. Il y a des peines établies en fonction des faits, je crois que la Cour a jugé les faits avant tout. Le procès s'est déroulé dans de très bonnes conditions".
De son côté, Me Sophie Michet du barreau de Bruxelles a noté que "les condamnations ont été, en somme, logiques". "Malheureusement, les requêtes des parties civiles ont été jugées irrecevables", a regretté cette avocate observatrice belge.
Emmanuel Tawil, du barreau de Paris, a estimé que la Cour a reconnu les souffrances des familles des victimes. "La Cour a reconnu la gravité des crimes commis à Gdeim Izik. Mais rien ne remplacera les morts tombés dans ce camp", résume Me Martin Karongozi, avocat aux barreaux de Bruxelles et de Kigali.