Il a déjà fait beaucoup rire de lui en promettant dernièrement, du haut de son islamo-phallocratie, des maris aux 11 millions d’Algériennes, qui n’ont certainement pas besoin de ses "services" tellement elles sont belles et intelligentes. Mais comme un délire n’arrive jamais seul, revoilà le très (sérieux) candidat se lancer dans un parallèle à tout le moins loufoque, apparemment pour flatter la fibre viscéralement marocophobe de l’oligarchie vert-kaki, biberonnée à l’intox anti-marocaine, le noeud d’un complexe qui n’est toujours pas près de se déchevêtrer.
Voici ce que l’imagination déjantée de ce candidat d’en rire a donné comme fruit: «L’exportation de drogue du Maroc, répartie en deux saisons, équivaut presque à la richesse générée par le pétrole algérien.»! «Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elle (l’exportation de drogue, ndlr) se chiffre en milliards et non pas en millions de dollars», lâche-t-il, sans réaliser- et c’est le contraire qui nous aurait étonné!-, le ridicule de son propre délire.
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Un propos qui surpasse sur l’échelle de l’absurde, ceux qui ont été jusqu'ici tenus par d’autres apparatchiks algériens en rupture de ban, de surcroît fossilisés, spécialement le très inénarrable ex-ministre des Affaires (étranges!), Abdelkader Messahel pour ne pas le nommer, quand il avait accusé, il y a deux ans, le royaume de «recycler l’argent du haschisch via ses banques dans le continent», en avançant que les compagnies marocaines opérant en Afrique «ne transportent pas uniquement des voyageurs»!
La finalité de pareils propos n’échappe pourtant à personne, y compris et surtout nos frères Algériens, qui n’ont jamais caché leur frustration légitime quant au retard accusé par leur pays par rapport à un voisin marocain qui, même dépourvu de pétro et autres gazo-dollars, a réalisé un bond inédit sur la voie du progrès, à l’échelle non seulement de la région du Maghreb, mais de tout le continent africain où il a réussi à asseoir incontestablement son leadership.
Or voilà, au lieu de chercher des raisons objectives à cette success-story marocaine et s'en inspirer, les préposés aux Affaires algériennes, pour justifier leurs échecs retentissants, préfèrent n’y voir que l’effet psychédélique de la drogue, celle-là encore plus dangereuse (et plus chère) que le simple cannabis (marocain), soit la cocaïne qu’ils importent d’Amérique Latine.