Les autorités, en collaboration avec le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et la représentation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Rabat examinent en ce moment les cas de 3.000 demandeurs d'asile dans le royaume, en vue de la régularisation de leur situation.
Ces chiffres ont été communiqués lors d'un séminaire, actuellement organisé par le CNDH à Rabat, sur la protection des personnes réfugiées en Afrique.
Un réseau de quatorze conseils nationaux des droits de l'homme de plusieurs pays du continent, en plus d'un délégué de la Commission africaine des droits de l'homme, en la personne de Remy Ngoy, vice-président de cette instance, participent à ce séminaire de deux jours.
"La protection des réfugiés constitue une nécessité et un devoir pour nous, afin que les droits des réfugiés soient respectés par les Etats, car les réfugiés émanent d'une population vulnérable", a indiqué Amina Bouayach, présidente du CNDH, lors de l'ouverture des travaux de cette rencontre, au cours de laquelle les représentants de plusieurs pays d'Afrique ont salué les efforts que mène l'organisme qu'elle dirige en faveur des droits de l'homme.
