Une espionne algérienne derrière la crise entre le Maroc et l’Iran

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Revue de presseKiosque360. Nouvelles révélations sur les dessous de la crise entre le Maroc et l’Iran. Une espionne algérienne serait au cœur de tout le dispositif destiné à nuire aux intérêts du royaume. Les détails.

Le 13/05/2018 à 21h52

Chaque jour apporte son lot de surprises dans la crise récemment survenue entre Rabat et Téhéran.Ainsi, annonce Assabah dans son numéro de ce lundi 14 mai, la coordination entre le Hezbollah libanais et les séparatistes du Polisario aurait été assurée, depuis quelques années, par une diplomate algérienne répondant aux initiales de «M. B». Reprenant les déclarations à Jeune Afrique de Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, le quotidien ajoute que cette femme est l’épouse d’un haut cadre du Hezbollah. Elle aurait été chargée de coordonner les relations entre le mouvement chiite et les séparatistes du Polisario.Evidemment, toute cette coordination n’aurait pu se faire sans l’implication et la bénédiction d’Alger, souligne le journal.

Avant ses déclarations à Jeune Afrique, Nasser Bourita avait révélé avoir soumis aux autorités iraniennes, par la voie de son homologue aux Affaires étrangères, des preuves irréfutables de l’implication de l’Iran dans le soutien logistique apporté, depuis plusieurs années, au Polisario.Au magazine continental, Nasser Bourita fait également part de l’implication flagrante de l’Algérie dans la recherche de soutiens étrangers aux séparatistes. Ainsi, les autorités d’Alger ont permis et facilité le transfert au Polisario d’armements en provenance de Libye, en 1975, et de Cuba, en 1992, souligne Assabah.

Pour rappel, Rabat a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran, la diplomatie marocaine ayant réuni assez de preuves pour attester d’un soutien logistique du Hezbollah au Polisario.L’Algérie qui, de même, héberge et arme les séparatistes, a vivement protesté contre les «allégations» marocaines.Mais les faits sont têtus et les révélations faites par nos confrères de Jeune Afrique se passent de tout commentaire.

Par Moncef El Fassi
Le 13/05/2018 à 21h52