Un élu du PJD accuse Moubdii de mauvaise gestion

Mohamed Moubdie, ministre de la Fonction publique.

Mohamed Moubdie, ministre de la Fonction publique. . DR

Revue de presseKiosque360. Le président du Conseil municipal de la ville de Fkih Bensalah et ministre chargé de la Fonction publique, Mohamed Moubdii (MP), est dans la tourmente. Un élu régional du PJD l'accuse en effet de dilapidation de derniers publics dans l'une des régions les moins développées du pays.

Le 10/04/2016 à 23h53

"Un élu PJDiste accuse Moubdii de dilapidation de derniers publics", titre Assabah, ce lundi 11 avril, dans un article consacré aux griefs faits par Bouabid Labiida, membre du Conseil régional de Béni-Mellal, au ministre de la Fonction publique. Bouabid Labiida dénonce ainsi, entre autres, l'organisation du festival annuel de Fikh Bensalah qui nécessite, selon lui, un lourd financement, alors même que la ville a besoin de grands moyens pour la réalisation de projets socio-économiques.

"La ville de Fkih Bensalah, que dirige le ministre Moubdii, se positionne parmi les petites villes les moins développées", souligne Bouabid Labiida, cité par le journal casablancais. Ce dernier s'insurge ainsi contre ce festival dont les "activités culturelles, d'après lui, ont été détournées de leurs objectifs pour devenir un simple gaspillage" de fonds publics. L'adversaire de Mohamed Moubdii va plus loin encore dans la calomnie, puisqu'il accuse le ministre d'exploiter son mandat à des fins électorales, en jouant notamment la carte de ce festival pour lequel "il bénéficie du soutien des autorités". "Comment, le ministre peut-il organiser un festival avant les élections alors que le département de l'Intérieur appelle à assurer des élections transparentes et neutres et à éviter toute activité susceptible d'influer sur le processus électoral", déclare le représentant régional du PJD, cité par Assabah.

Or, Bouabid Labiida semble lui-même vouloir régler ses comptes avec Mohamed Moubdii à des fin électorales. Manifestement, il fait de ce festival son cheval de bataille pour la prochaine campagne électorale. C'est clair comme de l'eau de roche.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/04/2016 à 23h53