La soi-disant «justice» du front Polisario annonçait samedi 13 janvier le "suicide" d’un détenu en lui imputant le forfait d’"appartenance à une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol». Sauf que la version des faits présentée par ladite «justice» est tout sauf véridique! Selon elle, le détenu se serait donné la mort en se pendant avec le «fil d'un climatiseur de la cellule individuelle» où il devait se trouver!
La version des «justiciers» du Polisario prêteraitt vraiment à rire s’il ne s’agissait pas ici de mort d’être humain. Depuis quand les pensionnaires des lugubres bagnes de Tindouf ont-ils alors droit à des cellules climatisées? On se croit en Norvège!
La ficelle est donc trop grosse pour passer inaperçue. Alors, qu'en est-il en vérité? D’après les sources de le360, le détenu est décédé plutôt "des suites de la torture". Et ce n’est surtout pas la famille de la victime qui dira le contraire. Pourquoi cette dernière refuse-t-elle d’enterrer le défunt, trois jours après ce présumé «suicide»?!
La famille de la victime, pauvre d’elle, n’a que les yeux pour pleurer. Aucun de ces preux chevaliers du droit-de-l’hommisme bon teint, dont la très bavarde ONG Action chrétienne contre la torture (ACAT), ne s’est d'ailleurs manifesté pour réclamer ne serait-ce qu’une «enquête» sur ce mystérieux «suicide». Triste !