Taounate: dernier hommage au Casque bleu marocain tombé en Centrafrique

MAP

Revue de presseKiosque360. Dimanche dernier, le caporal-chef Abdeljalil Zitouni, Casque bleu tué en Centrafrique, a été inhumé dans son village natal de la province de Taounate. Sa famille et de nombreux officiels militaires et civils lui ont rendu un dernier et émouvant hommage.

Le 22/05/2017 à 22h07

Dans la semaine du 8 au 13 mai, deux militaires marocains appartenant au contingent des Forces armées royales, déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), ont été tués par des miliciens locaux armés et non encore identifiés. Il s’agit de l'Adjudant-chef Mbark Azyz et le caporal-chef Abdeljalil Zitouni.

Ce dernier (32 ans) a été inhumé, dimanche, au cimetière de la commune rurale de Retba dans la province de Taounate, sa région natale. Il est tombé après avoir été surpris par ses assassins alors qu’il escortait, le 13 mai courant, une mission cambodgienne de génie civil relevant de l’ONU, dans ce pays d’Afrique centrale en proie à une sanglante guerre civile confessionnelle.

Le quotidien Al Akhbar de ce mardi 23 mai, dont le correspondant sur place a assisté à ces obsèques, rapporte que le défunt a laissé derrière lui une épouse enceinte, un père et une mère totalement éplorés par la perte de leur fils, sur le visage duquel ils ont pu jeter un dernier regard. Un moment de forte émotion qui rendait ces funérailles encore beaucoup plus tristes et poignantes.

Mais pour partager le deuil de la famille du défunt et des habitants du Douar de Tamesnite (commune rurale de Rebta) et leur présenter les condoléances officielles, une importante délégation de l’état-major général des Forces armées royales (FAR), le chef de la garnison militaire de Taza, les autorités de la province de Taounate ainsi que les élus locaux de la région ont assisté à ces funérailles. Un hélicoptère des Forces royal air a acheminé la dépouille du soldat, couverte du drapeau marocain et de ses insignes militaires, jusqu’au lieu de sa dernière demeure.

Par Mohammed Ould Boah
Le 22/05/2017 à 22h07