Mustapha Ramid est mécontent et il le fait savoir. Dans un message posté sur son compte Facebook, ce dimanche, il annonce dégager sa responsabilité dans la supervision électorale. "Lors des précédentes élections communales, le ministre de la Justice et des libertés décidait conjointement avec le ministre de l'Intérieur dans tout ce qui se rapportait à la question électorale... Aujourd'hui, à trois semaines des élections législatives du 7 octobre, il se passe des choses étranges! Le ministre de la Justice et des libertés n'est pas consulté et ne décide de rien dans le cadre de ces élections, ce qui veut dire qu'il ne peut assumer aucune responsabilité en cas de dépassement, dérapage ou médiocrité", a précisé Mustapha Ramid.
Pour précision, la sortie du ministre PJD intervient à trois semaines des législatives du 7 octobre. Placée dans ce contexte pré-électoral, sa sortie aujourd'hui emprunte délibérément au lexique "victimaire" cher au PJD. On comprend aisément pourquoi monsieur Ramid troque aujourd'hui son costume de ministre contre celui de partisan.