Scandale. SIEL 2018. Un éditeur égyptien expose la carte du Maroc tronquée de son Sahara

Le livre par lequel le scandale est arrivé.

Le livre par lequel le scandale est arrivé. . DR

Un éditeur égyptien s’est permis d’exposer au SIEL 2018 un livre affichant clairement la carte du Royaume du Maroc tronquée de son Sahara. L’éditeur, en provenance d’Egypte, pays invité d’honneur du salon, a été recadré et le livre retiré des étals. Les détails.

Le 13/02/2018 à 14h03

La carte du Royaume du Maroc tronqué de son Sahara exposée à la grande foire de Casablanca, qui abrite le 24e Salon de l’édition et du livre (SIEL)! C’est ce que le360 a découvert chez l’éditeur «Dar al Kotob wa al-wataiq al-qawmiya fi Misr» qui, ironie du sort, est originaire d’Egypte, pays invité d’honneur de la manifestation.

Comble de la provocation, sur la couverture du livre intitulé Résumé de l’histoire générale d’Afrique et consacré aux mouvements de libération sur le continent, était affiché clairement le fanion de la chimérique «République sahraouie»!

Contacté ce mardi 13 février par le360, Hassan El Ouazzani, directeur du livre (relevant du ministère de la Culture), a assuré que l'ouvrage controversé avait été retiré du stand (dix heures après son exposition).

Bonne décision, sauf que, pendant "ces dix heures", le mal a été fait. Ce scandale a en effet apporté de l’eau au moulin de la machine de propagande séparatiste, qui a titré insidieusement: «Le Maroc autorise l’exposition d’un livre dont la couverture comporte le drapeau de la République sahraouie»!, fanfaronne un site séparatiste qu'on se passe de nommer tellement il pue la haine anti-marocaine.

Si cet acte condamnable s’était passé sous d’autres cieux, on aurait compris. Mais que cet acte portant atteinte à l’intégrité territoire du royaume se passe chez nous, cela mérite des éclaircissements de la part du ministère de tutelle, parrain de cette grand-messe culturelle.

Ce genre d’actes, commis au su ou à l’insu de leurs auteurs, ne sauraient passer inaperçus, ou être menés impunément.

Car, outre le livre par qui le scandale est arrivé, bien d’autres livres attentatoires au Maroc ont bien pu «s’inviter» dans les étals de quelques éditeurs arabes peu scrupuleux. Et ce n’est surtout pas le ministère de tutelle qui nous contredira. Pas moins de vingt-cinq livres ont été en effet retirés de l’exposition, dont un portant sur les relations maroco-turques.

Face à cette situation, davantage de vigilance s’impose pour barrer la route aux ennemis du Royaume.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 13/02/2018 à 14h03