Le ministre des Affaires étrangères est attendu ce mardi 14 mai à la commission des affaires étrangères à la première Chambre du Parlement. Nasser Bourita présentera «les derniers développements de la première cause nationale à la lumière de la situation politique régionale» devant les députés membres de la commission, rapport le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 13 mai. La comparution du chef de la diplomatie marocaine devant la Chambre des députés intervient, écrit le journal, quelques semaines après la résolution 2465 du Conseil de sécurité, votée le 30 avril dernier.
D’après le quotidien, la programmation de ce passage a été validée par le gouvernement. Il a été décidé également que le ministre, assisté par la secrétaire d’Etat aux affaires étrangères Mounia Boucetta, apportera tous les éclaircissements nécessaires sur la question et répondra aux interrogations soulevées par les parlementaires.
En outre, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Mustapha El Khalfi, a déjà souligné que la résolution 2468 du Conseil de sécurité a mis un terme à l'illusion d'une prétendue responsabilité du Polisario dans la zone à l'Est du dispositif de défense, rappelle le journal. Le gouvernement dénonce, par la même occasion, les violations perpétrées par les séparatistes dans cette zone.
D’après le ministre chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, cité par Al Ahdath Al Maghribia, il existe aujourd'hui des résolutions onusiennes claires prouvant les violations du Polisario à l'Est du dispositif de sécurité, alors que les séparatistes prétendaient qu'il s'agissait de «territoires libérés». Le Polisario et l'Algérie font désormais face aux Nations unies et doivent se conformer à ses résolutions, a notamment ajouté le ministre.
Le porte-parole du gouvernement, poursuit Al Ahdath Al Maghribia, a fait état, dans ce cadre, de changements dans la politique de l’ONU à propos de la question du Sahara marocain. Cela se confirme par le fait que l'Algérie est désormais reconnue comme «partie prenante» dans ce conflit artificiel, son nom ayant été cité à maintes reprises concernant les tables rondes organisées par l'ONU sur cette question.
De plus, le Maroc apparaît à nouveau comme un acteur essentiel pleinement engagé dans la coopération avec l’ONU en vue de résoudre ce conflit, comme l'indique cette résolution. Laquelle résolution insiste sur le sérieux de l'initiative marocaine d'autonomie, le principe du compromis et la solution politique consensuelle, permanente et réaliste. À cet égard, le ministre a noté que ce conflit doit être résolu dans le cadre d'une solution politique, réaliste et consensuelle, soulignant que la proposition d'autonomie offre une base à cette solution.
Par ailleurs, note le ministre, le rapport du secrétaire général de l'ONU fait état d'indicateurs révélateurs sur la situation des droits de l'Homme. Il a souligné, de même, qu'au moment où le Royaume avance sur la voie de la consécration des pratiques et des mécanismes de renforcement des droits de l'Homme, saluée par le Conseil de sécurité, de graves violations de ces droits sont enregistrées régulièrement dans les camps de Tindouf.