Sahara: le général Gaid Salah "regrette profondément" le départ de Horst Köhler

Sabri Boukaddoum, MAE au gouvernement "poisson d'avril".  

Sabri Boukaddoum, MAE au gouvernement poisson d'avril.   . DR

Enterrant sa tête dans le sable depuis sa nomination le 1er avril dernier au "gouvernement poisson d'avril", le nouveau MAE algérien Sabri Boukaddoum vient de se signaler à l'attention via une réaction ridicule à la démission de l'Envoyé personnel du SG de l'ONU, Horst Köhler. Décryptage.

Le 23/05/2019 à 14h52

Coincé de toutes parts par le peuple qui revendique son départ définitif, le régime algérien qui est depuis peu à la botte du chef d'état-major de l'armée, le général Gaïd Salah, trouve toutefois l'audace de se manifester sur la scène internationale.

C'est ce qui ressort en tout cas du communiqué diffusé ce jeudi par un certain Sabri Boukaddoum, nouveau MAE au "gouvernement poisson d'avril", légué par Abdelaziz Bouteflika avant son départ non regrettable en début d'avril dernier. 

Dans ce communiqué relayé par l'APS, le MAE à la solde de la dictature vert-kaki affirme "regretter profondément la démission de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des nations Unies (ONU) pour le Sahara Occidental, Horst Kohler". "C'est avec un profond regret que l'Algérie a appris la nouvelle de la démission de M. Horst Kohler de ses fonctions d'Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental", -a-t-il indiqué. 

Mais passons, car il y a ce laïus qui n'est certes pas nouveau mais qui mérite attention: "L'Algérie reste convaincue que la solution de la question du Sahara Occidental est celle-là qui permet au Peuple du Sahara occidental d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale et à la doctrine et la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation", a gloussé le MAE algérien. 

De qui se moque-t-il, ce régime algérien incroyablement cynique? 

Voilà trois mois, jour pour jour, que le peuple algérien revendique son droit à s'autodéterminer, qui passe nécessairement par le départ du présent régime mafieux à l'origine de tous ses malheurs, sans que celui-ci se fasse une raison, pour ne pas dire une dignité (il n'en a pratiquement pas!), pour débarrasser le plancher, et permettre l'avènement de cette deuxième république démocratque et populaire appelée des voeux et hautes luttes du peuple algérien frère. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 23/05/2019 à 14h52