Sahara: des instances civiles et politiques s’insurgent contre les provocations du "Polisario"

Dakhla, la perle du sud marocain.

Dakhla, la perle du sud marocain. . DR

Des instances civiles et politiques ont appelé à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face aux récentes provocations du "Polisario" dans la zone tampon, qui fait partie intégrante du territoire national.

Le 03/04/2018 à 17h59

Ces instances ont également mis l'accent sur la nécessité pour les Nations unies et le Conseil de sécurité d'assumer leurs entières responsabilités dans cette question et d’agir d’une manière rigoureuse et ferme contre le "Polisario", pour le maintien de la paix et la sécurité dans la région.

Dans ce cadre, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a fermement condamné les tentatives visant à dénaturer la situation qui prévaut, appelant les instances onusiennes compétentes à assumer leur entière responsabilité à cet égard. 

Le bureau politique a souligné, dans un communiqué, que "la seule réponse aux manœuvres des ennemis pour relever les défis consiste en la fermeté et la mobilisation, sur la base du consensus national autour de la justesse de la question de l'intégrité territoriale, permettant d'aller de l'avant dans le processus de règlement onusien, à travers l'Initiative marocaine d'autonomie, qualifiée de sérieuse, réaliste et crédible, et dans le cadre de l'intégrité territoriale nationale".

Pour sa part, l'Association des barreaux du Maroc a indiqué que ces actes provocateurs "constituent une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu de 1991 dans la région et une menace contre la paix et la sécurité, non seulement au Sahara marocain, mais dans l'ensemble de la région".

De même, l’Association a appelé ''la communauté internationale et le Conseil de sécurité, en particulier, à assumer leurs responsabilités et à traiter les agresseurs avec la rigueur et la fermeté nécessaires pour préserver la paix et la sécurité dans la région, imposer le respect du cessez-le-feu et sommer l'entité fantoche de se retirer immédiatement de la zone tampon".

De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Enaâm Mayara, a souligné, lors d'une session ordinaire du Conseil général de l'UGTM, tenue dimanche, la mobilisation constante de son syndicat et de tous les autres sectoriels des secteurs public et privé, derrière le roi Mohammed VI, pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et faire face aux tentatives provocatrices des ennemis de la souveraineté nationale.

Le 03/04/2018 à 17h59