Sahara. Comment le polisario et son mentor algérien vont se faire hara-kiri au Japon

Le chef du polisario, Brahim Ghali, broie du noir.

Le chef du polisario, Brahim Ghali, broie du noir. . dr

Malgré les cinglants désaveux qui lui ont été infligés par l’Europe, l’Afrique, et dernièrement par les USA, qui ont balayé d’un revers de la main l’option de l’indépendance, le polisario, encore soutenu par un régime algérien vacillant, tente une diversion suicidaire du côté du Japon. Décryptage.

Le 26/08/2019 à 12h43

«Le polisario participera au 7e sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), qui se tiendra du 28 au 30 août à Yokohama au Japon», annonce à grand roulement de tambours l’APS, porte-voix du régime vert kaki algérien qui tente désespérément son va-tout pour s’assurer une survie aujourd’hui plus que jamais improbable.

Ironie des circonstances, la dépêche de l’APS annonçant la participation de la «rasd» au prochain sommet afro-japonais a été publiée aussitôt après la sortie, hier dimanche 25 août, dans une interview à la MAP, du ministère japonais des Affaires étrangères, pour réaffirmer avec force sa non-reconnaissance de l'entité cartoonienne nommée «rasd».

À moins d’être embarqué dans les «valises» des diplomates-agents de l'establishment vert-kaki algérien, munis de leurs passeports algériens, les dirigeants polisariens se verront certainement interdire l'accès du pays du Soleil Levant, comme l'atteste l'avertissement du MAE japonais, par la voix de son Directeur général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, l’Ambassadeur Katsuhiko Takahashi.

Au nom de quelle logique et du haut de quel cynisme le polisario se permet-il d'annoncer, via l’APS, sa participation à la TICAD dès lors que cette participation est déclarée indésirable par le pays hôte de cette grand-messe, qui a été on peut plus clair pour préciser n’avoir jamais reconnu et ne reconnaîtra jamais l’entité fantoche nommée «rasd»?

La parade algéro-polisarienne, on ne la connaît que trop. Le polisario et son mentor algérien tentent d’exploiter une éventuelle présence au Japon, fût-elle clandestinement, pour créer une confusion sur la position de ce pays sur le conflit du Sahara marocain.

Conscient de cette énième manoeuvre insidieuse, Tokyo s’est ainsi empressée de réagir, via son MAE, en levant toute ambiguïté sur sa «position» qu’elle qualifie de «constante» et d’ «immuable» sur un conflit qu'elle sait factice et inventé de toutes pièces par Alger, véritable marionnetiste du front polisario.

Une frappe préventive qui n’a pourtant pas amené la bêtise algérienne galonnée, et accessoirement ses larbins séparatistes terrés à Rabouni, à se faire une raison, pour ne pas parler de dignité, si tant est qu’elle en ait encore, après les rebuffades cuisantes qu’elle a essuyées, dont la dernière en date est celle (excusez du peu!) de l’Administration américaine qui a fait savoir clairement, par médias interposés, son rejet catégorique des velléités indépendantistes du front polisario, qui sont aussi celles d’Alger, elle aussi appelée par Washington à ne plus encourager le front séparatiste à persister dans cette voie surréaliste.

La position réaffirmée par le Japon s’inscrit ainsi dans le droit fil de la première puissance mondiale, que sont les États-Unis d'Amérique, après celle de l’Union européenne qui a reconduit l’Accord d’agriculture et de pêche avec le Maroc, sur tout le territoire du royaume, y compris et surtout le Sahara marocain.

Pas besoin de rappeler les autres désaveux infligés à la pseudo-«rasd», en Amérique Latine, jusqu’il y a peu considérée comme une «forteresse" imprenable par le tandem algéro-séparatiste, ou encore l’Afrique, comme en témoigne les derniers revers infligés à l’entité par la Sierra Leone, ou encore la Guinée-Bissau, qui ont réaffirmé clairement leur soutien à la Marocanité du Sahara.

Tous comptes faits, le polisario et son sponsor algérien sont isolés totalement ou presque sur la scène diplomatique internationale.

Quand à cet isolement international, vient s'ajouter le fait que le régime voisin en rupture de ban, autant que son pantin séparatiste, sont aujourd'hui confrontés à une révolution populaire inédite, leur aventure annoncée du côté du Japon risque de leur coûter chère, très chére.

Le hara-kiri, vous connaissez? Au secours.... 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 26/08/2019 à 12h43