Saâd-Eddine El Othmani tâte le pouls des syndicats avant le 1er mai

Saâd-Eddine El Othmani.

Saâd-Eddine El Othmani. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a rencontré lundi et mardi les chefs des syndicats les plus représentatifs, à l'heure où la classe ouvrière se prépare à célébrer le 1er mai, fête mondiale du travail.

Le 26/04/2017 à 00h02

Les trois syndicats les plus représentatifs (UMT, CDT, UGTM) ont renouvelé au chef du gouvernement leurs doléances. Sous le titre "El Othmani tâte le pouls des syndicats avant le 1er mai", Akhbar al Yaoum, journal proche du PJD, rapporte, dans sa version du mercredi 26 avril, que le chef du gouvernement cherche à établir une méthodologie de dialogue avec les syndicats. Il aspire ainsi, selon les observateurs, à voir sa feuille de route avec les syndicats obtenir une plus grande adhésion dans ce contexte du 1er mai. 

Les syndicats ont qualifié de "rencontre protocolaire" la réunion avec El Othmani. "C'était une réunion de pure consultation", a déclaré Mohamed Zerouel, vice-secrétaire général de l'UMT. Le dirigeant de la CDT, Abdelkader Zaer, confirme pour sa part que la rencontre avec El Othmani, qui a duré plusieurs heures, a été l'occasion d'une première prise de contact destinée à rappeler le cahier revendicatif des syndicats en cette période difficile. Abdelkader Zaer a tenu à préciser à Akhbar Al Yaoum que la rencontre avec El Othmani n'avait pas eu le caractère d'une "négociation". "Il nous a formulé des promesses et informés que le dialogue social reprendrait à l'investiture du gouvernement, après le 1er mai", rapporte encore le quotidien casablancais.

Les rencontres du chef du gouvernement avec les syndicats ont eu lieu en présence de Mohamed Yatim, ministre PJDiste de l'Emploi. Ce dernier, interrogé au Parlement par la presse, ce mardi 25 avril, s'est refusé à donner toute autre indication sur la rencontre avec les syndicats et son programme sectoriel visant à réduire le chômage. Pourtant, Mohamed Yatim était un grand bavard lorsqu'il dirigeait l'UNMT, ce bras syndical du PJD qui l'a propulsé. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 26/04/2017 à 00h02