Révélations sur le polisarien de la cellule de Daech démantelée par le BCIJ

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Parmi les trois islamonautes pro-Daech, neutralisés hier jeudi 15 février par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), figure un séparatiste ayant reçu une formation au maniement d’armes dans les camps du Polisario, à Tindouf. Les détails.

Le 16/02/2018 à 14h25

Un indice révélateur sur la dangerosité des trois islamonautes pro-Daech neutralisés hier jeudi 15 février à Salé, Marrakech et Laayoune, par la brigade antiterroriste du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ). Parmi les trois suspects mis hors d'état de nuire, figure un séparaiste acquis au front Polisario et ayant reçu une formation militaire dans les camps de Tindouf, apprend le360 auprès d’une source sécuritaire.

D’après la même source, l’intéressé, interpellé à Laâyoune, a évolué pendant deux années à Tindouf avant d’épouser le crédo jihadiste et retourner au royaume pour s’investir dans un acte terroriste sous le label de Daech.

L’activisme jihadiste de ce suspect met en évidence l’existence de liens avérés entre le front séparatistee du Polisario et l’hydre terroriste d’Abu Bakr al-Baghdadi. «Des centaines parmi les jeunes du front Polisario avaient rallié les phalanges terroristes au Sahel et en Libye», souligne en effet notre source. 

A l’instar de ses complices, le mis en cause pro-Polisario était totalement acquis à l’idéologie sanguinaire de Daech. Il s’est investi dans une propagande cybernétique effrénée en faveur de cette entité terroriste, en érigeant le web en tant que moyen pour ameuter ses pairs parmi les inconditionnels de Daech, à servir son agenda expansionniste.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause a également fait montre d’un intérêt particulier pour les méthodes et les techniques de confection d’engins explosifs et d’une détermination avérée pour perpétrer des actes malveillants contre des sécuritaires et des cibles sensibles au royaume.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 16/02/2018 à 14h25