On savait les services du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) particulièrement efficaces dans la lutte contre le terrorisme. Cette année, ils ont également d'excellentes preuves dans la lutte contre le trafic international de drogue.
Le BCIJ a en effet réalisé la plus grosse saisie de drogue dure au Maroc, en démantelant, le 3 octobre dernier, un réseau qui était en possession de 2,6 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette saisie a été estimée à plus de 26 milliards de dirhams, du jamais vu jusque-là. Plus d’une douzaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire et l’enquête se poursuit pour mettre la main sur les autres membres du réseau qui se trouveraient à l’étranger.
Lire aussi : BCIJ: la cocaïne saisie mardi avait une valeur de 26 milliards de dirhams
Bien entendu, les interventions du «FBI marocain» dans les affaires liées au trafic de drogue ne relèguent pas au second plan les opérations liées à des affaires de terrorisme. L’un des faits les plus marquants de cette année reste la collaboration avec les services espagnols dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Barcelone et de Cambrils. Les services marocains ont joué un rôle clé dans cette affaire, ainsi que l’avait reconnu le ministre de l’Intérieur espagnol lors de sa visite dans le royaume en août dernier, quelques jours après les attentats. Des arrestations avaient été effectuées par le BCIJ dans le nord du Maroc et dans l’Oriental.
D’ailleurs, au cours de cette année, plusieurs opérations conjointes ont été menées conjointement par les services marocains et espagnols. En septembre dernier, une cellule de six personnes avait été démantelée à Nador et Melilla. Le 5 décembre, des coups de filet simultanés ont été opérés à Tanger, Madrid et Gérone dans le cadre de la collaboration des services des deux pays.
Lire aussi : Vidéo. Terrorisme: nouvelles révélations sur la cellule de Nador et Melilla
D'autres succès sont à mettre au compte au BCIJ en 2017. Il y a eu notamment l’arrestation de 15 présumés daechiens en l’espace de trois jours en mars dernier et le démantèlement de la cellule de «Sbaa Ayoun», en janvier, incluant des membres affiliés à l’un des mouvements les plus radicalisés connus, «Attakfir Wal Hijra».
Lire aussi : BCIJ: démantèlement d'une nouvelle cellule terroriste à Fès et Moulay Yacoub
Enfin, autre opération à signaler parmi tant d’autres: celle menée en avril dernier et qui s’est soldée par le démantèlement d’une cellule terroriste dans la région de Fès.