L'approche de janvier 2017 a provoqué une inquiétante hyperthermie, souvent source de délires aigus, chez les dirigeants algériens, particulièrement ce ministre des Affaires étrangères, qui ne jure que par la haine anti-marocaine. Alors que les chefs d'Etat et de gouvernements africains, attendus début 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie, pour acter le retour du Maroc au sein de l'Union africaine, Ramtane Lamamra "décrète" que la demande marocaine devrait faire l'objet d'un "examen politique avant de statuer sur sa recevabilité ou non"!
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"Il va falloir que le Maroc clarifie sa position à l’égard des principes et valeurs de l’Union africaine notamment sur la question du respect des frontières héritées du colonialisme, lui qui occupe illégalement le territoire d’un État membre fondateur de l’UA", balance une source diplomatique algérienne, sous le couvert de l'anonymat.
Une "idée" bizarroïde au regard des statuts régissant l'Union africaine, stipulant qu'il suffit du critère d'appartenance géographique, pour ne pas parler de celui de la majorité d'ailleurs acquise par le Maroc, pour sièger au sein de la structure panafricaine. Cette "idée" s'inscrit en faux contre ces deux critères remplis par le Maroc, elle dénote le désarroi d'un voisin qui, malgré ses hypocrites souhaits de "bienvenue"!, agit contre la volonté de l'Union africaine, qu'il croit être sa "chasse gardée".
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Il n'est pas étonnant de voir le régime d'en face, rôdé à l'intox et à la manipulation des faits, faire des procès d'intention à l'encontre du Maroc, accusé d'"adopter une approche tactique grossière" qui consisterait à "intégrer l'UA, dans un premier temps, pour ensuite demander la suspension de la RASD". "De peur, croit-il savoir, de se faire éconduire sèchement s'il demandait concomitamment le retrait ou le gel de la participation de la RASD".
"Peur", allèguent ces apparatchiks algériens bons pour le musée! Une peur, celle-là bien réelle, à situer plutôt du côté d'Alger, pour qui le retour du Maroc impliquera forcément sa relégation au second plan, après une mainmise plus que trentenaire sur l'organisation panafricaine, avec la complicité de Pretoria et d'Abuja.