C’est un communiqué du wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohameed Mhidia, qui a donné l’information. Le Parti de la justice et du développement lorgne également la présidence de la région, poste jadis occupé par sa bête noire, Ilyas El Omari. Les thèses autour d’une candidature unique de Fatima El Hassani, du même parti qu’El Omari, soit le PAM, se sont donc avérées infondées.
Alors que le groupe du PJD au sein du conseil de la région dénonçait une volonté de mainmise du PAM sur la constitution de la nouvelle majorité, le parti islamiste donnait son aval, soit la tazkiya, pour que Saïd Khairoune entre dans la course, informe Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 25 octobre.
Cependant, de nombreuses sources citées par le quotidien avancent que le candidat islamiste n’a aucune chance de l’emporter, El Hassani marquant une bonne longueur d’avance sur son rival et bénéficiant de nombreux appuis. «Il (Khairoune) pourrait récolter tout au plus 16 voix, celles des membres de son parti au sein du conseil de la ville, alors que El Hassani est sûre d’en gagner au moins 40. Sa succession à El Omari est donc certaine», affirme une source bien informée à Al Ahdath. A tel point que le conseil a maintenu en fonction les mêmes organes laissés par l’ancien président ainsi que la constitution dudit conseil.
Le PJD devra sans doute, et encore une fois, se contenter d'un rôle dans l’opposition et dans la gestion, comme le stipule la loi organique sur les régions, de la commission des finances.