Réactions au discours royal. Akhannouch: comment l’agriculture peut résorber le chômage

Aziz Akhannouch, patron du RNI.

Aziz Akhannouch, patron du RNI. . DR

La première réaction au discours royal d’ouverture de la session parlementaire de ce vendredi 12 octobre est signée Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et patron du RNI. La voici.

Le 12/10/2018 à 18h22

"C’est un discours qui consolide les hautes orientations annoncées par Sa Majesté le Roi que Dieu l’Assiste lors de ces derniers discours visant à donner un élan nouveau au développement de notre pays et à hisser en priorité les problématiques liés au secteurs sociaux. L’annonce faite par le Souverain au sujet de la création d’une commission chargée de mettre en convergence les propositions déjà exprimées ou à venir sur un nouveau modèle de développement à même de répondre aux attentes du Maroc et des Marocains d’aujourd’hui ne peut que nous enchanter…

En ce qui concerne le secteur agricole, de fortes orientations ont été données par Sa Majesté et j’en retiens particulièrement celle relative au soutien à la création d’une classe moyenne agricole en tant que maillon important du développement socio-économique et en tant que facteur d’équilibre, comme cela a été précisé par Sa Majesté".

"Le secteur agricole est également sollicité en tant que gisement d’opportunités. L’Agriculture marocaine a parcouru avec succès un chemin important ayant abouti à des améliorations structurelles et à l’installation d’une dynamique durable, il est temps aujourd’hui qu’elle puisse aussi devenir une partie de la solution pour plusieurs problématiques comme le chômage. Le secteur est déjà un grand employeur avec plus de 4 millions de personnes dont c’est la source de revenu, mais avec l’impulsion donnée par Sa Majesté aujourd’hui, nous ferons tout le nécessaire pour être au rendez-vous des attentes et nous ne doutons pas de la capacité de ce secteur à amorcer un nouveau virage et aller de l’avant.

Nous restons aussi persuadés que tous ces efforts doivent bénéficier aux jeunes, ceux attachés à leur terre ou ceux attirés par le secteur que nous nous devons d’encourager et d’accompagner afin de rendre l’agriculture plus attractive pour eux".

Par Youssef Bellarbi
Le 12/10/2018 à 18h22