Rajoy refuse de reconnaître la "RASD"

Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol.

Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol. . DR

Revue de presseKiosque360. La prétendue RASD n’a plus la cote en Espagne. Alger et ses poulains du Polisario viennent, en effet, d’essuyer une cuisante défaite. Le PP a opposé un niet formel à la requête faite au gouvernement, en plein Sénat, de reconnaître la soi-disant république sahraouie.

Le 14/02/2017 à 10h06

Mariano Rajoy est catégorique! Le gouvernement espagnol ne reconnaît pas la prétendue République arabe sahraouie démocratique (RASD). La requête formulée par la gauche républicaine catalane s’est ainsi heurtée à un refus formel des membres du Parti Populaire (PP) au Sénat, fait savoir le quotidien Assabah dans son numéro de ce mardi 14 février. Le PP, parti au pouvoir qui a bénéficié de l’abstention des membres du parti socialiste, a ainsi mis en échec, pour la deuxième fois, cette tentative de la "RASD" de se faire reconnaître à haut niveau par le gouvernement espagnol, ajoute le journal. Selon l’agence espagnole EFE qui a rendu publique l’information, la proposition de loi faite par la gauche républicaine catalane a reçu les voix de son parti, en plus de celles du parti nationaliste basque et de Podemos, devenu la troisième force sur la scène politique du pays. Pour leur part, les membres du PSOE ont clairement refusé la reconnaissance de la soi-disant RASD, justifiant leur position, selon le journal, par le fait qu’il doit y avoir, au préalable, un référendum, permettant de savoir clairement si les sahraouis veulent l’indépendance ou non. Par ailleurs, explique le journal, il est devenu courant que certains petits partis espagnols régionaux tentent, chaque année, d'imposer au gouvernement central leur position relative à la reconnaissance de la fantomatique RASD.

Par Mustapha Nouri
Le 14/02/2017 à 10h06