Prochain gouvernement: Benkirane rencontre Chabat et Benabdellah

Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat, SG respectivement du PJD et du PI.

Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat, SG respectivement du PJD et du PI. . DR

Revue de presseKiosque 360. Le Chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, a rencontré, jeudi, les secrétaires généraux du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, et du Parti du Progrès et du Socialisme, Nabil Benabdellah.

Le 24/11/2016 à 21h00

Les projecteurs demeurent braqués sur les tractations menées par le Chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, en vue de former une coalition gouvernementale. Dans ce cadre, il a tenu, jeudi, une réunion avec le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, et celui du Parti du Progrès et du Socialisme, Mohamed Nabil Benabadallah.

Cette rencontre est intervenue après la réunion des instances dirigeantes des trois partis, à savoir le secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), le Comité exécutif du Parti de l’Istiqlal (PI) et le Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS).

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 25 novembre, les dirigeants des trois partis ont échangé des informations relatives aux décisions prises par leurs instances dirigeantes. «La décision qui nous unit toujours est de maintenir cette alliance avec une ouverture sur d’autres partis politiques», a affirmé le chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane. «L’objectif est de maintenir le contact et d’échanger des données», a encore confirmé au quotidien, une autre source réputée proche des instances dirigeantes du PJD.

Et de préciser que les leaders des trois partis n’ont pas abordé l’architecture du prochain gouvernement, comme ils n’ont pas évoqué de programme gouvernemental dans ce sens. Le but de la rencontre, fait encore remarquer le quotidien, est de montrer que cette alliance entre le PJD, le PI et le PPS est solide et qu’il n’y aura pas de gouvernement sans le parti de la Balance.

Par ailleurs, une autre source a affirmé au quotidien que le Chef de gouvernement désigné aurait répliqué avec ironie aux conditions de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), jugées extravagantes. «Comme s'ils me demandaient de préparer une thèse de doctorat qui exigerait cinq ans de travail. Ce qui relève de l’impossible», aurait-il martelé. 

Par Mohamed Younsi
Le 24/11/2016 à 21h00