Pretoria: le vipérin Lamamra transmet les «chaleureuses salutations» de Bouteflika et attaque le Maroc

Ramtane Lamamra, ex-ministre algérien des Affaires étrangères.

Ramtane Lamamra, ex-ministre algérien des Affaires étrangères. . dr

Malgré la descente aux enfers de son régime, dont les piliers vacillent sous la colère accrue du peuple algérien, son émissaire à Pretoria, le vipérin Lamamra, s'est permis, à l’issue d’une minuscule conférence pro-«rasd», de cracher son venin sur le Maroc. Recadrage.

Le 26/03/2019 à 19h01

Il semblerait qu’Abdelaziz Bouteflika a chargé, des fins fonds de ses vapes, son émissaire à Pretoria, le vipérin Ramtane Lamamra, de transmettre «ses chaleureuses salutations » aux Sept participants à la conférence pro-«rasd», qui a essuyé le plus retentissant fiasco de l’histoire des ratages. «Transmettant les "chaleureuses salutations" du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC ainsi qu’aux autres dirigeants invités à ce symposium, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé à l’occasion le soutien de l’Algérie à toutes les luttes africaines pour obtenir leur indépendance et leur souveraineté», rapporte l’APS qui, à défaut de se faire l’écho des revendications du peuple algérien qui se prépare à sortir, par millions, pour la sixième fois consécutive, ce vendredi 29 mars, dans le cadre des manifestations anti-système, a consacré une dépêche fleuve à l’intervention de ce VRP d’un régime en fin de parcours.

Passons sur ces supposées «salutations chaleureuses» que le «raïs» incapable d’adresser une seule parole à son peuple, aurait fait transmettre à Pretoria. Autant en emporte le vent! Mais l’émissaire du président-momie, qui a dû sa promotion au poste de diplomate à ses anciens galons d'officier au Département du renseignement et de la sécurité (DRS, dissous en 2016). Lamamra, vice-premier ministre d’un gouvernement qui n’a pas vu le jour, depuis sa nomination il y a vingt jours de cela, s’est débarrassé de son froc de diplomate, à Pretoria, pour cracher son venin sur le Maroc, accusé de tous les maux imaginables.

Mais avant d’ouvrir les vannes de sa haine, il s’est permis une insulte incommensurable à la mémoire du défunt Nelson Mandela. «Permettez-moi d’exprimer ma satisfaction de la tenue de la conférence de solidarité avec le peuple sahraoui sur le sol du défunt Nelson Mandela, dirigeant historique de l’Afrique du Sud», a-t-il aboyé, oubliant à l’insu de son gré que le leader historique de la lutte anti-apartheid n’a jamais reconnu cette entité nommé «rasd» et à laquelle il est accouru à Pretoria servir la soupe, alors qu’il est censé être à Alger, dont les lendemains sont rendus incertains, par le cramponnement suicidaire du régime fossilisé aux manettes depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, au mépris du peuple algérien frère.

Qu’importe pour le VRP de ce régime aventureux, si son peuple crève, ou que son pays s’effondre, pourvu que l’entité surréaliste survive et que cela continue de taquiner le voisin de l’ouest, dont le seul «tort» est de continuer de défendre dignement sa souveraineté inaliénable sur ses provinces sahariennes.

Mais passons car après sa tirade sur le défunt Nelson Mandela, voilà que "l'émissaire de Bouteflika" à Pretoria dégaine contre l’intégrité territoriale du royaume, qu’il a accusé d’ "occuper" son Sahara, de «piller» ses ressources naturelles et, last but not least, de «violer les droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Royaume marocain».

Vous avez bien lu: «violation par le royaume du Maroc des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés». Une "illumination" qui ferait bien rire le peuple algérien frère, tellement ses «dirigeants» ne craignent plus le ridicule. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 26/03/2019 à 19h01