"Les attaques (algériennes) ne m'intéressent pas. En 30 ans d'existence du forum, j'ai rencontré plus de 100.000 personnalités dans le monde», a affirmé à LE360 le président du Forum Crans Montana, Jean Paul Carteron, lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi, à Rabat. «L'Algérie n'a pas le droit de me dire: tu n'as pas le droit de parler », a-t-il martelé, catégorique.S’agissant du choix de la ville de Dakhla pour abriter ce Forum, Jean Paul Carteron a souligné que ce choix a reposé sur trois dimensions: "histoire, coeur et raison". Et d’ajouter: "C'est une ville de paix, d'espoir et d'avenir pour l'Afrique".Le président de cette ONG ne cache pas son admiration pour le royaume, le souverain et son peuple. "J'ai écrit au roi du Maroc pour lui dire que le pays est formidable, plein de joie et d'espoir", a-t-il confié en soulignant "les choses merveilleuses" dont jouit ce pays, notamment le Sahara où il y a eu "des investissements colossaux, de grands projets ». «Dakhla est un centre de gravité entre le Nord et le Sud. Il est dommage que des problèmes subsistent depuis 40 ans".
Le Maroc est "guidé par un souverain clairvoyant, un pays qui a une vision, un pays qui a tracé une voie prémonitoire". Un pays où la lumière ne s'éteint jamais", a-t-il mis en exergue.
Le Sud, une promesse d’avenir
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"Le Nord en faillite se débat dans des crises politiques, financières, politiques et sociales» a regretté le président du Forum en révélation que son ONG est désormais orientée vers le sud porteur d’espoir et de croissance. «Nous voulons, à notre niveau, apporter notre pierre à l’édifice de cette Afrique qui émerge», a-t-il confié.
Par ailleurs, le Président du Forum a passé en revue les contributions historiques de Crans Montana quand il avait en 1992 contribué à rapprocher les deux Chypres et aussi en 1994 lorsque, contre toute attente, il avait réussi à réunir le dirigeant israélien, Shimon Perez, et le président feu Yasser Arafat.
"Nous avons contribué à faire avancer les choses", a indiqué cet ambassadeur itinéraire de l'ISESCO.
