Le ministère de l’Intérieur a fixé au vendredi 5 juillet, à 16h, la séance dédiée à l’élection du président et du bureau de la Région de Guelmim-Oued Noun. Toutes les convocations à cet effet ont été envoyées aux concernés par cette élection. Le quotidien Al Akhbar de ce mercredi 3 juillet précise qu’avant de passer au vote, il sera d’abord constaté l’«abandon de son poste» par l’ancien président de la Région, Abderrahim Ben Bouaida, tel que mentionné dans une décision précédente du ministère de l’Intérieur en date du 26 juin dernier.
Al Akhbar précise également que Mbarka Bouaida a attendu jusqu’aux dernières minutes du délai légal pour déposer sa candidature. Et pour cause, son désormais prédécesseur et non moins parent avait introduit un recours auprès de la justice pour contester sa «mise à l’écart» et «l’illégalité des élections de ce 5 juillet». Ce n’est qu’après avoir appris qu’il a été débouté en première instance, que Mbarka Bouaida, accompagnée du chef de file de sa future opposition, l’USFPéiste Abdelouahab Befkih, a déposé in extremis sa candidature auprès de la wilaya. Cette dernière avait fixé la deadline du dépôt des candidatures au lundi 1er juillet à zéro heure au plus tard.
Le quotidien arabophone rapporte ainsi que le ministère de l’Intérieur a déblayé le terrain devant celle qui sera la première femme à présider un Conseil régional, et ce en trouvant un arrangement entre la majorité et l’opposition. Ainsi, il a été déjà convenu de partager les six vice-présidences comme suit: le 1er et 2e vice-présidents seront désignés au sein de la majorité du Conseil régional actuel, alors que les 3e, 4e, 5e et 6e vice-présidents seront choisis au sein de l’opposition. Cet arrangement, qui écarte totalement le PJD de postes de la vice-présidence, permettra également à l’opposition de prendre les rênes de plusieurs commissions permanentes au sein du Conseil régional.
Enfin, en raison de l’incompatibilité entre sa nouvelle fonction et celle qu’elle occupe au sein de l’actuel gouvernement, le journal croit savoir qu’un remaniement serait imminent pour pourvoir, si nécessaire, le poste vacant de secrétaire d’Etat à la Pêche maritime.