PPS: Benabdallah ne veut pas lâcher le «Livre»

Nabil Benabdallah.

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Revue de presseKiosque360. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah, qui a été élu à la tête du parti en 2010 puis réélu pour un second mandat en 2014, compte rempiler pour un troisième mandat à l’issue du prochain congrès en avril.

Le 15/12/2017 à 22h18

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) depuis 2010, ne semble pas décidé à céder les commandes du parti du Livre à l’issue du prochain congrès, prévu en avril 2018. Il ne l’a pas encore officiellement annoncé, mais tout porte à le croire.

D’ailleurs, une source au sein du parti l’a confirmé au quotidien Akhbar Al Yaoum, qui s’est fait l’écho de ce sujet dans son édition du week-end des 16 et 17 décembre. Cette source, que le quotidien n’a pas nommément citée, a précisé que même si les statuts du parti limitent la durée de la mission du secrétaire général à deux mandats, l’actuel patron du Livre pourrait présenter sa candidature pour un troisième mandat.

Car, explique cette même source, le PPS n’a validé le principe des deux mandats qu’en 2016 quand le parti avait réformé ses statuts. Les lois ne sont pas rétroactives, laisse entendre cette source. Et du coup, ajoute-t-elle, Nabil Benabdallah, qui a été élu en 2010 au poste de secrétaire général, succédant à Ismaîl Alaoui, avant de rempiler pour un second mandat en 2014, a «le droit de présenter sa candidature lors du dixième congrès du parti qui se tiendra en avril prochain». Selon les statuts du parti et la lecture juridique faite par la source du quotidien, la voie semble donc balisée pour le maintien de Nabil Benabdallah à la tête du PPS.

Sans l’ombre d’un doute, la question ne manquera pas de susciter des polémiques, d’autant qu’elle rappelle le cas de Benkirane qui briguait un troisième mandat à la tête du Parti de la justice et du développement (PJD). Le PPS réunira son comité en session ordinaire ce dimanche pour débattre des documents politiques de son congrès et valider les rapports relatifs à l’organisation de son assemblée générale.

Par Mohamed Younsi
Le 15/12/2017 à 22h18