Pourquoi le Polisario compte attaquer trois géants de la finance française

Brahim Ghali, le chef du Polisario.

Brahim Ghali, le chef du Polisario. . DR

Le Polisario compte attaquer en justice trois géants de la finance française: BNP Paribas, Crédit agricole et la Société générale. Les raisons.

Le 18/10/2018 à 12h00

Nouvel épisode du feuilleton judiciaire orchestré par le front séparatiste, soutenu par Alger, contre la présence de sociétés françaises dans les provinces sahariennes marocaines. Après la plainte déposée le 17 septembre dernier par le FP via son avocat Gilles Devers, contre Chancerelle, un fabricant breton de conserves de poissons, basé à Agadir, le revoilà pointer ses «armes» contre trois géants de la finance française: BNP Paribas, Crédit agricole et la Société générale.

Motif invoqué? La présence des filiales marocaines des banques françaises dans le chef-lieu du Sahara marocain! Il s’agit respectivement de la BMCI, du Crédit agricole et de la Société générale du Maroc.

Selon le site Maghreb Confidentiel, qui rapporte l’information, le front séparatiste «s’apprête à porter plainte le 19 octobre (courant) contre BNP Paribas, le Crédit agricole et la Société générale (SocGen)». «Les trois géants sont dans le viseur du mouvement indépendantiste pour avoir ouvert des agences de leurs filiales marocaines dans le territoire contesté du Sahara occidental».

Et ce n’est pas tout! «Une compagnie d'assurances et deux autres sociétés industrielles françaises sont également dans le viseur du Polisario», rapporte la même source, rappelant que le front à la solde d’Alger avait déjà attaqué le 17 septembre dernier la conserverie Chancerelle après l’annonce de l’ouverture d’une usine à Laâyoune.

Autant de cibles françaises visées à intervalles rapprochées par le front séparatiste, contre lesquelles l’avocat du FP, Gilles Devers, compte plaider «le crime de colonisation»!!

Il s'agit en effet d'une nouvelle parade médiatique séparatiste destinée à «parasiter» la négociation des accords de pêche et d’agriculture entre le Maroc et l’UA, sachant que le vote du nouvel accord de pêche est prévu en novembre prochain.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 18/10/2018 à 12h00