Pourquoi le père de Zefzafi appelle à voter pour cette eurodéputée néerlandaise

On comprend mieux pourquoi des politiques néerlandais ont apporté un soutien appuyé aux meneurs des événements d’Al Hoceïma. Il s’avère que ce soutien nourri dénote moins d’une quelconque conviction que des visées que ces mêmes politiques ont sur les voix des Néerlandais originaires du Rif marocain.

Une vérité que confirme ce message vidéo adressé par Ahmed Zefzafi à l'euro-députée néerlandaise, Kati Piri, où il appelle les Néerlandais issus du Rif marocain à voter massivement en faveur de cette euro-députée en perspective des élections européennes du 23 mai prochain.

C'est la contrepartie des très loyaux services rendus par la très respectable eurodéputée néerlandaise aux meneurs des événements d'Al Hoceïma, à leur tête Nacer Zefzafi, dont la condamnation à vingt ans de prison ferme a été confirmée dernièrement en appel.

Née le 8 avril 1979 à Celldömölk (Hongrie), Kati Piri immigre avec ses parents aux Pays-Bas, et s'installent dans la ville d’Utrecht.

Lors des élections européennes de 2014, elle figure en troisième place sur la liste du Parti travaillist,e après Paul Tang et Agnes Jongerius. Elle est élue députée européenne. Elle doit cette percée notamment aux voix séparatistes kurdes, qu’elle n’a eu de cesse de soutenir contre l’Etat turc.

Elle flirte, depuis 2016, avec l’électorat néerlandais originaire du Rif marocain, en vue de rempiler à nouveau à Strasbourg, siège du parlement européen.

Les déclarations de soutien qu’elle multiplie depuis 2016, en faveur des meneurs des manifestations du Rif marocain, n’ont d’égales que ses visées sur les très convoitées voix de nos compatriotes rifains naturalisés aux Pays-Bas.

Point d’orgue de cette zélote très intéressée, en 2018, Kati Piri se rend à Casablanca avec la parlementaire néerlandaise et ancienne ministre Lilianne Ploumen, avant de tenter de bifurquer vers Al Hoceima où elle voulait prétendument s’enquérir de la situation «humanitaire» dans la région. Mais c’était compter sans la vigilance des autorités marocaines, qui étaient bien au fait de son plan hostile.

L’une et l’autre sont depuis déclarées persona non grata leur agenda étant évidemment tout sauf innocent. Le soutien qui vient d’être exprimé à Kati Piri par Ahmed Zefzafi est à cet effet très significatif.