C’est la première activité de Benkirane depuis son échec en décembre 2017 à briguer un troisième mandat à la tête de son parti.
«C’est tout à fait normal de reprendre mes activités. Je reste membre du Conseil national. Ma présence répond à une invitation que j ai reçue de la part du Conseil», a-t-il déclaré à le360. «Je vais simplement me contenter d’écouter. Car je n’ai pas d’idées pour le moment», a ajouté l’ancien secrétaire général du PJD.
A l'ouverture des travaux du Conseil, le nouveau SG du PJD, Saâd-Eddine El Othmani a évoqué «les obstacles qui ont freiné le processus qui était mené par son prédécesseur».
«Les mêmes obstacles continuent et les perturbations persistent. Mais nous ne nous faisons pas d’illusions et allons poursuivre notre lutte contre la corruption», a-t-il ajouté.
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Sur le plan interne, El Othmani n’a pas mâché ses mots contre ceux qui «jouent un jeu trouble». «Il n’y a pas de crainte à se faire au sujet de l’unité du parti. Toutes les tentatives pour l’affaiblir échoueront, n’écoutez pas les mensonges », a-t-il mis en garde.
Enfin, le nouveau patron du PJD est revenu sur la destitution de Benkirane quand il avait échoué à former son gouvernement 2. Il a ainsi affirmé que cette mesure a impacté le parti. «Cela a provoqué des dissensions, mais le parti a mis l’intérêt du pays au-dessus de toute considération en décidant de rester au gouvernement», a conclu Saâd-Eddine El Othmani.