Partis politiques: Akhannouch et Laenser réagissent aux critiques du roi

Aziz Akhannouch. 

Aziz Akhannouch.  . Le360 : Adil Gadrouz

Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité) a appelé dimanche 30 juillet les partis politiques à reprendre leur rôle d'avant-garde en assumant leurs responsabilités. Le Mouvement populaire (MP) appelle de son côté les formations politiques à faire leur autocritique.

Le 30/07/2017 à 20h09

Evoquant les vives critiques adressées samedi aux partis politiques par le roi Mohammed VI dans le discours du Trône 2017, le président du RNI a estimé, dans une déclaration communiquée à le360, "qu'il ne faut pas que la pratique politique soit un tremplin pour accéder au pouvoir grâce au support des citoyens".

En d'autres termes, Aziz Akhannouch invite les partis politiques à agir constamment et efficacement auprès des citoyens pour répondre à leurs attentes et pour régler leurs problèmes. Le Maroc, selon le RNI, n'a plus besoin ni dans le contexte actuel ni dans un futur proche de partis politiques conjoncturels qui ne se manifestent qu'à l'approche des élections. "En tant que parti politique, il est de notre devoir d'assumer le rôle important d'assainir et de redynamiser l'Administration publique".

Selon Aziz Akhannouch, le discours du roi est "fort". Il véhicule "des messages clairs et directs qui préparent l'important tournant que doit prendre notre pays".

Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohaned Laenser a aussi appelé les partis politiques à faire leur autocritique. "Le souverain a dit à haute voix tout ce qui se dit dans les familles et les cercles d'amis en matière de critiques des partis politiques et de l'Administration", a indiqué l'ancien ministre de l'Intérieur ajoutant "qu'aujourd'hui, ce qui est important c'est ce qui viendra des partis politiques après le discours royal". Personnellement, je pense que cette interpellation exige des partis politiques qu'ils mettent de côté leurs querelles et s'installent autour d'une table pour analyser en profondeur les causes de l'inefficacité du travail politique et du désintérêt des citoyens pour l'action partisane".

Par Chakir Alaoui
Le 30/07/2017 à 20h09