PAM: El Omari et Mansouri en lice pour la succession de Bakkoury

Ilyas El Omari, secrétaire général du PAM.

Ilyas El Omari, secrétaire général du PAM. . DR

Revue de presseKiosque360. La succession de Mustapha Bakkoury à la tête du Parti authenticité et modernité (PAM) devrait revenir à l’un des deux candidats en lice : Ilyass El Omari et de Fatima-Ezzahra Mansouri. Et c’est le secrétaire général adjoint, lui-même, qui le confirme.

Le 16/01/2016 à 10h29

Il n’y aura pas de surprise à l’issue du prochain congrès extraordinaire du PAM, prévu pour le 22 janvier. Deux candidats sont en course pour prendre les commandes du parti du Tracteur. Il s’agit de Fatima-Ezzahra Mansouri, ancienne maire de Marrakech et membre du bureau politique, et Ilyass El Omari, président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et secrétaire général adjoint du PAM. Et c’est ce dernier qui vient de le confirmer à l’hebdomadaire «Jeune Afrique».

«Je pense que c’est une occasion pour que Fatim-Ezzahara Mansouri prenne le flambeau du PAM. Et au cas où elle ne présentera pas sa candidature, je déposerai la mienne», a déclaré El Omari dont les propos sont rapportés par Assabah dans son édition de ce week-end (16 et 17 janvier).

Dans tous les cas, fait remarquer la publication, El Omari restera l’homme fort et le dirigeant effectif du PAM, qu’il soit élu au poste de secrétaire général ou de celui de secrétaire général-adjoint.

Le même scénario se dégage d’une précédente déclaration de Hakim Benchemmass, président de la Chambre des conseillers: «Je préfère que le PAM soit dirigé par une femme». Ces scénarios mettent ainsi hors jeu Ahmed Akhchichine, président de la région Marrakech-Safi et membre fondateur du «Mouvement pour tous les démocrates» (MTD qui a débouché sur la création du PAM.

C’est dire que les décideurs du PAM désirent marquer une rupture avec les conditions de création du parti et l’étiquette qui lui a été collée dès sa naissance en février 2009.

Dans ce sillage, poursuit la publication, Ilyass El Omari a bien tenu à préciser à «Jeune Afrique», qui lui a consacré sa Une, ses relations avec le conseiller royal Fouad Ali Al Himma, en soulignant «qu’il ne l’a pas contacté depuis longtemps et qu’il ne cherche pas à créer des ennemis à ses amis».

Par Mohamed Younsi
Le 16/01/2016 à 10h29