Nouvelle colère royale contre les responsables de Casablanca

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Revue de presseKiosque360. En visite à Casablanca, le roi Mohammed VI a pu constater de visu les retards pris dans la réalisation de plusieurs projets de développement. Le souverain aurait exprimé, encore une fois, son mécontentement aux responsables de la ville dont certains encourent des sanctions.

Le 19/05/2019 à 22h39

Selon des sources autorisées, le roi Mohammed Vi aurait exprimé son mécontentement après avoir constaté des retards dans la livraison de projets de développement et d’autres relevant de l’INDH. Des projets inachevés que le souverain comptait inaugurer et dont la livraison a été, encore une fois, reportée aux calendes grecques.

Le roi devrait, en revanche, inaugurer un centre médical dans l’arrondissement de Sidi Moumen. Un hôpital qui rentre dans le cadre du programme socio-médical de proximité dans la région de Casablanca-Settat. Ce pôle médical comporte des salles de soins, de diagnostic de médecine générale, d’addictologie, de psychiatrie et un espace réservé à la psychothérapie. Cette unité médicale qui est l’œuvre d’un partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la solidarité, le conseil de la région Casablanca-Settat et le conseil préfectoral sera dirigée par le ministère de la Santé et l’association des médecins de Sidi Bernoussi.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 20 mai, que les sorties privées du roi à Casablanca lui ont permis de s’enquérir personnellement de la plupart des projets accusant des retards. Un constat qui épingle les responsables de la ville, notamment la direction de l’administration territoriale. Des élus, des agents d’autorité et des directeurs d’agences de développement ont failli à leur mission, notamment dans le suivi des projets de développement et leur réalisation dans les délais fixés.

La colère royale s’est abattue sur les dirigeants de la ville, ceux du conseil de la région et du conseil de la ville ainsi que les responsables directs des retards. La société «Casa Aménagement» a été particulièrement pointée du doigt sachant qu’elle a été dotée d’un budget qui dépasse les 26 milliards de dirhams, alloué au plan de développement de la ville. Selon les mêmes sources, la colère royale pourrait provoquer des changements à la tête de l’administration territoriale et des sociétés de développement local en application du principe liant la responsabilité à la reddition des comptes.

Par Hassan Benadad
Le 19/05/2019 à 22h39