Maroc-Burkina Faso: pas d’impunité pour les criminels

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Le Maroc et le Burkina Faso ont décidé de conclure un accord d'extradition en vertu duquel ils échangeront les individus ayant commis des actes répréhensibles dans chacun des deux pays. Détails.

Le 01/09/2018 à 16h43

L’accord sera signé, ce lundi 3 septembre, à Ouagadougou dans le cadre de la visite officielle de trois jours qu'effectuera dans ce pays le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.

La convention sera aussi paraphée par le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux du Burkina, Bessolé René Bagoro.

Trois autres accords seront aussi conclus en matière d'entraide pénale, de droit civil (administratif, économique et financier) et pour l'instauration d'une coopération renforcée entre l'Institut supérieur de la magistrature du Maroc et l'Ecole nationale de l'administration et de la magistrature du Burkina Faso. 

Lors de son séjour à Ouagadougou, Mohamed Aujjar sera reçu par le Premier ministre ainsi que par le président de l'Assemblée nationale.

Pour rappel, «l’extradition est l’acte par lequel, un individu est livré par les autorités d’un pays où il se trouve à un gouvernement étranger qui le réclame pour avoir commis des actes répréhensibles sur ce dit territoire (demandeur) et sur la base le plus souvent d’un traité d’accord sur l’extradition établi avec le pays où est localisé l’individu à extrader».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/09/2018 à 16h43