Lutte antiterroriste: comment l’Espagne voit sa collaboration avec le Maroc

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Réagissant au démantèlement, lundi, d’une cellule terroriste s’activant au Maroc et en Espagne, le ministre ibérique de l’Intérieur a longuement commenté la coopération entre les deux pays sur ce registre. Extraits.

Le 09/05/2017 à 11h07

La coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne est "précieuse", la "Sécurité du royaume (du Maroc, NDLR) garantit aussi celle de l’Espagne", "Ensemble, nous sommes plus forts". C’est en ces termes, plus élogieux les uns que les autres, que le ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a qualifié l’apport du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au démantèlement, lundi 8 mai au Maroc et en Espagne, d'une cellule terroriste en collaboration avec les services sécuritaires espagnols.

Dans des déclarations à la presse, relayées par la MAP, Zoido a remercié "les amis, partenaires et alliés dans le Royaume du Maroc pour leur précieuse collaboration dans la lutte contre le terrorisme". Pour lui, cette coopération met en évidence l’importance de la coopération policière internationale comme axe stratégique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Rappelons que le BCIJ, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a démantelé une cellule terroriste composée de trois éléments partisans de l'organisation dite "Etat Islamique", dont un a été arrêté à Tanger et deux complices en Espagne. Les membres de cette cellule terroriste entretenaient des relations étroites avec des combattants en Syrie et en Irak. Objectif, le recrutement et le transfert des jihadistes pour combattre dans les rangs de Daech. Le frère d’une des personnes arrêtées se trouve d'ailleurs au soi-disant Etat islamique.

Par Youssef Bellarbi
Le 09/05/2017 à 11h07