Lois électorales: enfin, un consensus entre partis politiques

Un citoyen dépose son bulletin dans l'urne lors d'un scrutin électoral.

Un citoyen dépose son bulletin dans l'urne lors d'un scrutin électoral. . DR

Revue de presseKiosque360. Les partis politiques et le ministère de l’Intérieur sont enfin parvenus à un accord sur un certain nombre de points relatifs aux lois qui devront régir les prochaines échéances électorales. Voici les propositions retenues.

Le 21/12/2020 à 18h37

Les concertations relatives au prochain processus électoral avancent bien entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques. En effet, un accord a été scellé autour de certaines nouvelles lois qui devront régir ces échéances électorales communales, provinciales, préfectorales, professionnelles, régionales et législatives. Les différentes parties sont parvenues à se mettre d’accord sur le jour du scrutin, qui se fera un mercredi et non plus un vendredi. De même, toutes les élections auront lieu le même jour, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 22 décembre.

Pour superviser le processus électoral, il a été décidé de créer une commission nationale et des commissions provinciales pour le suivi et le contrôle des différentes étapes de l’opération électorale. Et pour renforcer le contrôle et le suivi des représentants des candidats, le nombre de bureaux de vote annexes sera réduit, surtout dans les villes.

Concernant les listes électorales, les sources du quotidien indiquent que les procédures d’assainissement et de mises à jour du fichier électoral seront simplifiées, sur la base des registres de l’état civil. L’inscription électronique des citoyens auxdites listes électorales sera désormais permise, à condition d’effectuer l’opération personnellement. Dans ce sillage, l’article interdisant aux étrangers résidents au Maroc de prendre part à l’opération électorale ou à se présenter aux élections sera supprimé.

Les nouvelles lois, ajoutent les sources du quotidien, porteront également sur la campagne électorale, dont la durée sera réduite, et l’exploitation des médias audiovisuels publics. En ce qui concerne le mode de scrutin, le quotidien fait savoir que les différents intervenants sont parvenus à élargir le champ d’application du scrutin uninominal aux communes de 50.000 habitants.

L’opération de contrôle sera également renforcée avec l’implication des composantes de la société civile et des institutions de gouvernance, notamment le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l'Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption. Les nouvelles lois, ajoute encore Al Akhbar, portent également sur des mesures pour combattre la corruption électorale et le contrôle du financement de la campagne électorale. 

Par Mohamed Younsi
Le 21/12/2020 à 18h37