Le ministère de l’Intérieur porte plainte contre le parti de l’Istiqlal suite à l’article, non signé, paru sur le site du parti mercredi 8 février et qui incluait des accusations très graves envers ce qu’il a appelé «l’Etat profond». C’est ce que vient d’apprendre le360 de sources sûres.
L’article en question, intitulé «Qu'est-ce qu'ils veulent au Secrétaire général de l’Istiqlal?», est parti des récentes révélations d’un quotidien arabophone sur les biens, déclarés et non déclarés, de la famille Chabat pour accuser «l’Etat profond» d’être à l’origine de cette escalade médiatique avec comme objectif d’en finir avec la vie politique de Hamid Chabat. L’article est même allé jusqu’à accuser les renseignements marocains d’être à l’origine des informations publiées par le quotidien.
Et ce n’est pas tout! Des phrases utilisées dans cet article, qui a d’ailleurs été supprimé quelques heures à peine après sa publication, insinuaient même que Hamid Chabat risquait de subir le sort de «Oued Cherrat», allusion faite à l’endroit où sont décédés Ahmed Zaidi et Abdelah Baha, deux leaders politiques de l’USFP et du PJD. L'article en question laisse supposer que leur mort n’était pas accidentelle.
Ce jeudi matin, le parti de l’Istiqlal a dénoncé dans un communiqué l’article publié sur son site, expliquant qu’il ne reflétait en aucun cas la position du parti qui, d’ailleurs, reste de la seule prérogative des organes de direction du parti et non de l'auteur de l'article. Hamid Chabat a plongé le parti de l'Istiqlal dans une crise sans précédent, cherchant même à établir une confrontation avec les institutions de l'Etat.
