Les raisons de la visite du président français au Maroc

Le président français Emmanuel Macron reçu par le roi Mohammed VI lors de sa visite au Maroc en 2017.

Le président français Emmanuel Macron reçu par le roi Mohammed VI lors de sa visite au Maroc en 2017. . DR

Revue de presseKiosque 360. Le président français Emmanuel Macron effectuera sa deuxième visite dans le royaume juste après les vacances d’été. Des dossiers chauds et à caractère d’urgence dictent ce déplacement. Explications.

Le 10/08/2018 à 22h32

L’actualité politique marocaine sera marquée en septembre par la visite du président français Emmanuel Macron. A en croire le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte cette information dans son édition du week-end des 11 et 12 août, le président Macron effectuera ce déplacement au Maroc dans le cadre de la coopération du royaume avec l’Union européenne dans le domaine de l’immigration, en plus d’autres sujets relatifs au partenariat entre Rabat et Paris.

Sur le registre de l’immigration, précisent les sources du quotidien, la pression migratoire sur l’Union européenne a poussé les responsables européens à mettre le cap sur les pays de la rive sud de l’Europe, principale porte d’entrée vers l’Union, en vue de débattre des problématiques liées à la migration.

Ce phénomène de l’immigration ne cesse de s’amplifier et chaque semaine apporte son lot de victimes et de secourus. Mardi, rappelle le quotidien, pas moins de 458 immigrés clandestins ont été interceptés par les forces de sécurité espagnole au large de l’Espagne. C’est ce dossier complexe qui sera abordé, en priorité, entre Paris et Rabat lors de cette visite officielle du président Macron au Maroc.

Le président français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, avait effectué en juin 2017 une visite d’amitié et de travail au Maroc pour confirmer l’excellence des relations entre Rabat et Paris. En effet, le président avait consacré au royaume sa première visite dans un pays du Maghreb. Lors de cette visite, les deux chefs d’Etat avaient longuement abordé la situation au Moyen-Orient ainsi que les questions d’ordre régional et international, avait précisé un communiqué officiel.

Par Mohamed Younsi
Le 10/08/2018 à 22h32