Le Sud Soudan demande l’aide du Maroc pour construire sa nouvelle capitale

Un hôpital militaire de campagne a été déployé à Juba, sur instructions du roi Mohammed VI.

Un hôpital militaire de campagne a été déployé à Juba, sur instructions du roi Mohammed VI. . DR

Revue de presseKiosque360. Les autorités du Sud Soudan souhaitent bénéficier de l’expérience et de l’expertise marocaines pour construire une nouvelle capitale administrative

Le 31/01/2017 à 21h06

L’expérience marocaine, son expertise et son savoir-faire suscitent l’intérêt de ses partenaires africains. C’est ainsi que le Sud Soudan a formulé le souhait de bénéficier du soutien du Maroc pour lancer de grands projets structurants et structurés dans ce pays qui a accédé à son indépendance il y a à peine quelques années.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mercredi 1er février, le Sud Soudan compte sur le soutien de Rabat pour construire la nouvelle capitale du pays. Des ministres marocains et de hauts cadres du secteur privé effectueront ainsi le déplacement à la capitale sud-soudanaise, Juba, pour examiner, avec leurs homologues soudanais, la nature du soutien demandé et les différentes approches qui permettraient à Rabat d’intervenir pour réaliser ce grand projet.

Cette grande réalisation, poursuit le quotidien, sera annoncée lors de la prochaine visite royale au Sud Soudan où le souverain devait se rendre dans le courant du mois de janvier. Mais en raison des préparatifs du Sommet africain, cette visite avait été reportée.Le jour même de l’annonce du report de la visite royale, un hôpital militaire marocain de campagne a d'ailleurs été déployé dans la capitale sud-soudanaise. Cet établissement sanitaire dispose d’une capacité de trente à soixante lits et compte un staff de vingt médecins spécialistes et d'une vingtaine d’infirmiers. L’hôpital fournira des prestations médicales dans différentes spécialités dont la pédiatrie, la médecine interne, la chirurgie, la cardiologie, la traumatologie, la médecine dentaire, l’ophtalmologie et la médecine ORL, en plus d’un laboratoire d’analyses médicales et d’une pharmacie.

Par Mohamed Younsi
Le 31/01/2017 à 21h06