Le président Macron parlera de la crise dans le Golfe avec le roi Mohammed VI

Le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron.

Le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron. . dr

La crise causée dans le Golfe par la rupture des relations diplomatiques de l’Arabie saoudite et ses alliés avec l’émirat du Qatar figurera en bonne place dans les entretiens prévus mercredi prochain entre le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron.

Le 12/06/2017 à 18h30

Le président de la République française, Emmanuel Macron, parlera de la crise dans le Golfe avec le roi Mohammed VI, lors de son premier déplacement au Maroc mercredi 14 juin, annonce ce lundi l'agence de presse Reuters.

Cette annonce intervient alors que le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheïkh Mohammad ben Abdel Rahman Al Thani, se trouvait lundi 12 juin à Paris, sur fond de crise depuis le 5 juin entre l'Arabie saoudite et ses alliés avec l'émirat du Qatar. "Nous n'avons aucune idée des raisons" qui ont conduit l'Arabie saoudite et ses alliés à imposer un blocus à Doha, a en effet déclaré cheikh Mohammad ben Abdel Rahman Al Thani, lors d'une conférence de presse à l'ambassade du Qatar à Paris. "Il semble que l'on vise à se débarrasser du Qatar", a-t-il ajouté.

Pour rappel, le royaume du Maroc a réagi pour la première fois dimanche 11 juin à ce développement préoccupant dans la région du Golfe. «Depuis le déclenchement de cette crise, SM le roi a maintenu un contact étroit et permanent avec les différentes parties», a indiqué le MAECI dans un communiqué rendu public hier.

«En raison des liens personnels solides de fraternité sincère et de considération mutuelle entre SM le Roi et ses frères Rois et Emirs du Golfe, le Maroc a veillé à ne pas verser dans les déclarations publiques et les prises de position hâtives qui ne font que renforcer la discorde et approfondir les divergences», explique le communiqué.

Par la même occasion, le Maroc a offert sa médiation pour régler cette crise. «Aussi, et si les parties le souhaitent, le Maroc est disposé à offrir ses bons offices en vue de favoriser un dialogue serein, franc et global, sur la base de la non-ingérence dans les affaires intérieures, la lutte contre l’extrémisme religieux, la clarté dans les positions et la loyauté dans les engagements», conclut le communiqué.

Par Ziad Alami
Le 12/06/2017 à 18h30