Le Polisario menace de réinvestir la région de Guerguarat

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Revue de presseKiosque360. Le Polisario a de nouveau menacé de violer la zone tampon de Guerguarat et d’entraver le Rallye-raid international Afica-Eco Race au niveau de son étape maroco-mauritanienne. Une manœuvre suicidaire.

Le 02/01/2019 à 19h02

En dépit du sévère recadrage du secrétaire général des Nations Unies et en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu, des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et de la légalité internationale, les séparatistes du Polisario reviennent à la charge en exhibant de nouveau la menace de violer la zone tampon de Guerguarat. Selon le quotidien Al Massae, qui rapporte cette information dans son édition de ce jeudi 3 janvier, le Polisario envisage, par ces manœuvres, d’entraver l’étape maroco-mauritanienne du Rallye-raid Africa-Eco Race. Dès que les éléments du Polsario ont appris que les organisateurs de cette manifestation internationale avaient prévu le passage du Rallye dans la région de Guerguarat sur une carte soulignant la marocanité de la zone, ils sont montés au créneau, perdant pour ainsi dire le Nord, avec cette manœuvre suicidaire.

Cependant, précisent les sources du quotidien, ces menaces n’ont pas impressionné les organisateurs de cette manifestation internationale. D’ailleurs, rappelle le quotidien, le Polisario avait recouru à la même manœuvre l’année dernière en menaçant d’entraver le passage de tous les engins portant le drapeau marocain dans la zone tampon de Guerguarat. Mais ces manœuvres sont restées lettres mortes et n’ont servi qu’à nourrir les médias au niveau des camps de Tindouf.

Cette année, estime le quotidien, le passage du rallye intervient dans un nouveau contexte marqué de nouveaux développements, notamment de l’engagement du Polisario de se retirer définitivement de la zone tampon. Cet engagement a été révélé par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, aux membres du conseil de sécurité. Autant dire que le Polisario joue avec le feu en tentant de violer l’accord de cessez-le feu, les résolutions de l’ONU et la loi internationale.

Par Mohamed Younsi
Le 02/01/2019 à 19h02