Le Parti de l’Istiqlal fait sa mue

Les membres de l'Istiqlal pendant un congrès du parti.

Les membres de l'Istiqlal pendant un congrès du parti. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Parti de l’Istiqlal serait-il en train de recruter des cadres et surtout des candidats potentiels dans la perspective des prochaines échéances électorales? Un mouvement qui suscite déjà des résistances, voire des craintes, dans certains fiefs de la Balance.

Le 14/12/2018 à 20h29

L’absence de certaines figures istiqlaliennes des réunions du comité exécutif du parti suscite des interrogations. Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte cette information dans son édition du week-end des 15 et 16 décembre, l’absence de Yasmina Baddou et de Karim Ghellab s’expliquerait par leur crainte des rapprochements à Casablanca entre le parti de la Balance et certains cadres et candidats potentiels aux prochaines échéances électorales.

Les sources du quotidien citent à ce propos le cas de l’ancien directeur général de la Royal Air Maroc (RAM), Driss Benhima, qui serait sur le point de rejoindre le parti dans la région du Casablanca-Settat. Les mêmes sources parlent d’un ralliement fort probable de l’ancien directeur général de la RAM au parti, étant donné qu’il assiste régulièrement aux activités de l’association des économistes istiqlaliens.

L’autre élément qui alimente les craintes réside dans le rapprochement entre le parti de l’Istiqlal et le président du Conseil de la Région de Casablanca-Settat et ancien secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Mustapha Bakkoury. D’autant que ce dernier ne prend plus part aux activités du Tracteur. Cette crainte des deux anciens ministres istiqlaliens s’explique en fait par la volonté de préserver les commandes de la Balance à l’échelle de Casablanca-Settat en vue de mieux se positionner au sein du parti et de baliser la voie de l’Hémicycle à l’horizon 2021.

Par Mohamed Younsi
Le 14/12/2018 à 20h29