Le Maroc poursuit sa course à l’armement

Après sept années de déclin, les dépenses militaires du pays étaient reparties à la hausse en 2018.

Après sept années de déclin, les dépenses militaires du pays étaient reparties à la hausse en 2018. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc poursuit sa politique en matière d’armement. Le royaume, classé cinquième client du marché français dans ce domaine, arrive en troisième position dans le monde arabe, après l’Egypte et les Emirats arabes unis.

Le 13/12/2017 à 20h35

Le Maroc continue de renforcer son arsenal d’armement, révèle un rapport rendu public par le ministère de la Défense française. Le Maroc y est d'ailleurs classé en sixième position parmi les clients du marché français durant la période allant de 2014 à la première moitié de l'année 2015. De même, l’Institut international de recherches sur la paix de Stockholm a placé le Maroc en cinquième position des clients de l’Hexagone durant la période allant de 2007 à 2016. Ainsi, après la Chine, qui arrive en tête de peloton, le Maroc se positionne après Singapour, deuxième, l’Egypte, troisième, et les Emirats arabes unis, en quatrième position.

Akhbar Al Yaoum affirme, dans son édition de ce jeudi 14 décembre, que la France demeure, en effet, le principal fournisseur du Maroc en matière d’armement. D’ailleurs, le même rapport classe la France en quatrième position des producteurs et fournisseurs d’armement dans le monde. Ainsi, durant l’année 2016, la France s’est emparée de 5% des parts du marché mondial en matière d’armement, un domaine dans lequel les Etats-Unis d’Amérique restent cependant le grand leader mondial, avec 57,0% de la production et des ventes globales estimées, au cours de l’année dernière, à pas moins de 217.2 millions de dollars, soit une augmentation de 4% par rapport à l’année 2015. 

Le même rapport, fait remarquer le quotidien, montre que les ventes mondiales d’armement et de services militaires ont connu une hausse considérable durant l’année 2016, après cinq années successives de récession. 

Par Mohamed Younsi
Le 13/12/2017 à 20h35