Le Maroc et les États-Unis se penchent sur le trafic d'armes

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Le Maroc et les États-Unis organisent les 15 et 16 mars, à Marrakech, un séminaire international dédié à la lutte contre le trafic d'armes. On y attend des représentants des services de sécurité de 60 pays, notamment d'Afrique et du Moyen-Orient.

Le 10/03/2017 à 17h32

Des experts et des responsables des services de sécurité d'une soixantaine de pays se sont donnés rendez-vous les 15 et 16 mars à Marrakech. Ils y seront pour participer à un séminaire international consacré à la lutte contre le trafic d'armes via les frontières terrestres et maritimes, organisé conjointement par le Maroc et les Etats-Unis.

Cette rencontre est la 3e du genre. Elle fait suite à la précédente édition s'était tenue à Dubaï en 2016 aux Emirats arabes unis (EEAU). Elle rassemblera des représentants gouvernementaux et des experts en matière d'armement issus du Maroc et des États-Unis mais aussi du Bahreïn, d’Irak, de Jordanie, du Koweït, du Liban, d'Oman, d'Arabie saoudite, du Qatar et des EEAU, ainsi que des représentants d'organisations internationales et régionales.

Selon un communiqué officiel américain, le Maroc et les États-Unis sont déterminés à participer "activement aux efforts conjoints de prévention du trafic illicite d'armes et d'articles liés aux armes, y compris les produits à double usage et les matériaux nécessaires au développement des armes de destruction massive et à leurs systèmes de livraison".

De par sa position géographique, le royaume du Maroc a un rôle important à jouer contre le trafic d'armes, notamment en contrôlant sévèrement une partie du détroit de Gibraltar et ses frontières littorales et terrestres du Sud.

Selon la même source, la conférence de Marrakech sera l'occasion pour le département d'Etat américain de présenter son programme dit de "Contrôle des exportations et de la sécurité des frontières (EXBS)".

C’est dans ce sens que l'EXBS œuvre avec 67 pays partenaires à adopter et mettre en œuvre des bases juridiques globales pour réglementer les transferts d'armes et d'articles liés à l'armement, former des agents chargés de l'octroi de licences d'exportation et d'application de la loi, explique-t-on auprès de la source américaine.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/03/2017 à 17h32