L'ambassade du Maroc rejette les accusations d'un ressortissant égyptien

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Une source diplomatique marocaine, contactée par le 360, a qualifié de "mensonges" les allégations d'un ressortissant égyptien selon lesquelles les prestations du consulat marocain au Caire "laissent beaucoup à désirer".

Le 17/12/2017 à 13h32

L’ambassade du Maroc indique que l'auteur de ces "affabulations" est connu pour avoir déjà eu maille à partir avec le ministère égyptien de l'Intérieur.

"Cet homme est connu pour ses dénigrements. Toutes les allégations concernant nos prestations consulaires sont fausses", a déclaré à le360 une source proche de ce dossier, précisant que ce citoyen égyptien, qui répond au nom de Oussama Gharib, a été poursuivi en 2013 par la justice égyptienne pour atteinte à l'ordre public.

Dans un article publié dans le site almasryalyoum.com, sous le titre "le trottoir de l'ambassade du Maroc", ce citoyen égyptien a d'abord reproché au consulat marocain au Caire "sa lenteur et le retard dans la délivrance de divers documents dont des visas". Il s'est présenté récemment pour obtenir un visa d'entrer au Maroc. Les gens, d'après lui, sont "laissés-pour-compte sur le trottoir contigu au consulat -d'où le titre de sa lettre de protestation- qu'il fasse chaud ou qu'il pleuve".

L'article a reproché également au consulat marocain le fait de "n'ouvrir ses portes au public que deux fois par semaine, les lundi et jeudi". La source diplomatique marocaine contactée par le360 a essuyé d'un revers de la main ses critiques, les qualifiant d'affabulations.

"Dire que les gens attendent sur les trottoirs est totalement faux, car le consulat se trouve dans un appartement d'un immeuble et non pas dans un local situé au rez-de-chaussée. Il y a aussi des caméras de surveillance qui prouvent les faits réels", affirme notre source ajoutant que les "prestations répondent à une réglementation conforme aux consulats notamment au niveau de la gestion du flux, du personnel et de la sécurité".

Ces allégations ne visent qu'à "porter atteinte à l'image du consulat qui agit pour servir et non pas pour se plier à des intérêts personnels, a conclu cette source.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/12/2017 à 13h32