La majorité appelle à une session extraordinaire du Parlement

Les chefs des six partis formant la majorité ont signé la charte commune lundi 19 février.

Les chefs des six partis formant la majorité ont signé la charte commune lundi 19 février. . MAP

Les partis de la majorité, réunis hier, mercredi 6 mars, chez Saâd Eddine El Othmani, se sont mis d'accord pour tenir prochainement une session extraordinaire du Parlement dans l'objectif de faire adopter une série de projets de lois en attente.

Le 07/03/2019 à 10h10

Cet accord est intervenu lors de la réunion à laquelle ont participé les leaders du PJD, du RNI, de l’UC, du MP, de l'USFP et du PPS, a affirmé le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, interrogé par Le360. 

La législation donne latitude au chef du gouvernement de convoquer une session extraordinaire de l’institution législative via la publication d'un décret qui fixe un agenda précis des travaux de cette session.

Parmi les textes de loi en «situation de gel», figurent le projet de loi-cadre sur la réforme de l'Education nationale, le projet de loi organique sur l'amazigh, le projet de loi sur le droit de grève, la révision du Code pénal et du Code de la procédure pénale ainsi que le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture.

C'est le projet de loi sur la réforme de l’éducation qui divise les partis politiques au sein du Parlement.

Le PJD s'oppose à la disposition proposant d'enseigner les matières scientifiques en langues étrangères contrairement à ses alliés dans la majorité comme le tandem RNI-UC qui plaident pour cette mesure.

Dans l'opposition, l'Istiqlal de Nizar Baraka est contre cette disposition alors que le PAM la défend fermement.

La date de cette session extraordinaire du Parlement n'a pas encore été fixée. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/03/2019 à 10h10