La LGV à prix "abordables" pour le public, selon l'ONCF

Un train à grande vitesse Al Boraq de l'ONCF.

Un train à grande vitesse Al Boraq de l'ONCF. . DR

La Ligne à Grande Vitesse (LVG) que le roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron vont officiellement inaugurer ce jeudi, depuis Tanger, mettra à la disposition du public des billets à "des prix abordables".

Le 15/11/2018 à 10h30

La grille et les prix des billets n'ont pas encore été arrêtés définitivement par l'ONCF, mais on sait d’ores et déjà que les billets de la LGV seront de 30% supérieurs que les prix d'un billet de deuxième classe en train, en aller simple, qui coûte actuellement 150 dirhams par personne.

Les prix des billets de la LGV seront "abordables", précise un responsable de l’ONCF.

Récemment d’ailleurs, le ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau a assuré que les "prix des billets seront à la portée du public".

"Non, les billets de la seconde classe ne seront pas trop chers comme on le suppose", a ainsi déclaré Abdelkader Amara.

La LGV marocaine, première ligne à grande vitesse en Afrique et dans le monde arabe, a nécessité sept ans de travaux, et un investissement de 23 milliards de dirhams.

La date de sa mise en service n'a pas encore été fixée.

Il reste encore plusieurs tests à entreprendre et, surtout, à achever de grands travaux dans les gares de Rabat-centre et Rabat Agdal.

Il est à signaler que l'ONCF compte prochainement assurer un voyage inaugural pour les journalistes.

L'inauguration, ce jeudi 15 novembre 2018, de la LGV par le souverain et Emmanuel Macron aura lieu vers 13H30 à partir de la gare de Tanger avec une arrivée prévue à la gare de l'Agdal vers 16 heures. 

Un déjeuner pour les deux chefs d'Etat est prévu à bord du train. Le président français est, d'ailleurs, accompagné d'une vingtaine de journalistes français.

Après l'arrivée de la LGV à Rabat, Emmanuel Macron se dirigera directement à l'aéroport de Rabat-Salé pour regagner Paris où il doit présider une activité prévue à 19 heures.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 15/11/2018 à 10h30