Arrivée le 9 septembre à Lima, elle avait introduit un recours devant les tribunaux péruviens pour contester la décision des autorités migratoires péruviennes qui lui refusaient l'entrée au Pérou en tant que représentante de la pseudo-RASD. La représentante, qui dispose également de la nationalité espagnole, avait alors refusé de quitter la zone de transit de l'aéroport dans l'attente de la réponse à son recours.
Les autorités péruviennes "la renvoient en Espagne, par la même compagnie", a expliqué à l'AFP l'avocat de la représentante, Miguel Huanay. "Le rapatriement était l'unique solution puisqu'il y avait interdiction d'entrée sur le territoire", explique une source à l'AFP.
Cette décision des autorités péruviennes intervient après le précédent séjour de Khadijetou El Mokhtar, du 10 juin au 18 août, lors duquel elle était entrée au Pérou avec son passeport espagnol et un statut de touriste. Elle a "réalisé plusieurs activités à caractère politique, en s'attribuant la condition d'ambassadrice" de la RASD, que le Pérou ne reconnaît plus, selon les autorités migratoires.
"Le gouvernement péruvien ne reconnaît pas l'exercice officiel de représentation et de diplomatie à des délégués de la RASD dans notre pays" et "n'envisage pas de rétablir les relations diplomatiques avec la RASD", suspendues depuis 1996, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.