Joseph Breham, l’avocat des causes perdues "d’avance"

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Le blog de la diaspora juive marocaine «Nostalgie du Maroc» a publié, dimanche 28 juin, un article des plus pertinents qui met à nu les agissements délétères de Joseph Berham, avocat de l’ACAT. Une mise au point sans concession.

Le 29/06/2015 à 16h05

Sous le titre «Toute la vérité sur Joseph Breham, l’avocat de l’ACAT», l’auteur de l’article, un juif marocain, originaire de Zagora, met les points sur les «i» en rappelant certaines vérités aux détracteurs du Maroc.

Le vote des députés français, réunis en Assemblée plénière, le 23 juin courant, qui a entériné le protocole additif à la convention d’entraide judiciaire franco-marocaine, est un véritable camouflet pour ceux-là même qui se plaisaient et se complaisaient à voir les relations tendues entre le royaume et l’Hexagone. D’autant plus que le résultat du vote est sans appel : 33 pour et 4 contre.

«C’est avant toute chose le ‘knock out’ définitif d’une petite tribu de néo-conservateurs français vicieusement drapés sous les oripeaux d’une idéologie progressiste, qui ont fait de leurs arrogantes ‘missions civilisatrices’, sur le registre des Droits de l’Homme, un mode de vie rentable à tout point de vue», commente l’auteur, bien au fait des machinations se tramant dans des cercles des mandataires et permanents associatifs. Lesquels excellent dans la voltige, ne se gênant pas, par opportunisme, d’apporter leur soutien au Front national.

L’auteur désigne, en le nommant Me Joseph Breham comme étant l’un de ces prêcheurs dans le désert. Cet avocat, par qui le scandale de Neuilly est arrivé, rêve de gloire. Et qui, pour ce faire, ambitionne de décrocher une affaire emblématique afin d'accéder au cercle restreint des grands avocats du Barreau de Paris. L’homme, décidément un adepte de buzz, ne se gêne pas de créer un maximum de tapage pour faire entendre sa voix. Et l’auteur de citer un exemple qui laisse pantois. Jugez-en par vous-mêmes: «Le jour même (le 21 mai.2013) où il formalisait les plaintes pour torture fomentées par l’ACAT contre le Maroc, sur la base de mauvais polars concoctés par deux dealers franco-marocains, Adil Lmtalssi et Mustapha Naim, Me Breham s’enorgueillait de ses ‘relations symbiotiques’ avec sa clientèle interlope, en révélant aux lecteurs du site ‘Rue 89’ qu’il s’était fait payer en nature par un repris de justice accusé du braquage d’une bijouterie et initialement condamné pour meurtre, tentative d’homicide et vol, lequel avait tenu à lui offrir ‘un bijou d’une valeur non négligeable’, en guise de reconnaissance de l’avoir défendu en urgence, pour pas cher.» Se rendant par la suite compte de son énorme bourde, il s’est, au lieu de faire son mea culpa, cantonné dans des faux fuyants qui frôlent l’absurde comme dire qu'il a "réussi, tout simplemen, à dépasser cette position, très gênante dans laquelle l’avait mis inconsciemment son drôle de client». Quant au bijou, nul ne sait ce qu’il en est advenu. Ce qui a amené de nombreux internautes du site «Rue 89» à s’indigner d'un tel manquement à la déontologie professionnelle.

«D’où cette question lancinante : Me Joseph Breham serait-il un avocat vénal en quête d’une notoriété, qu’il cherche à obtenir rapidement et à tout prix, au détriment de sa violation systématique des principes essentiels liés à la droiture et à l’honnêteté?», s’interroge l’auteur. La réponse cinglante a été rapportée par «l’Association des Petits Porteurs de Vivendi». S’estimant victime d’une escroquerie de la part de l’ancien PDG du groupe Jean Marie Messier, les épargnants ont initié une procédure judiciaire contre le groupe. Me Joseph Breham réapparaît et s’empresse d’offrir ses services aux victimes. Et pour cause, l’affaire est juteuse à ses yeux : percevoir en guise d’honoraires une commission forfaitaire sur chaque éventuelle indemnité versée par "Vivendi" aux victimes, évaluées à un total de dix milliards d’euros ! Conscient de son engouement démesuré pour l’argent, les membres de l’association ont décidé de le révoquer. Un communiqué rendu public par cette association à la mi-novembre 2014 pointe du doigt «un démarchage juridique illicite». «En se présentant comme étant un avocat des militants des Droits de l’Homme et des associations de lutte contre la corruption, alors qu’en réalité il est l’avocat des braqueurs de bijouterie qui paient en bijoux volés », peut-on lire dans le communiqué de cette association.

«A travers ce même communiqué, cette association, qui soutient qu’elle se réserve le droit de déposer une plainte ordinale contre Breham, lui reproche « son incompétence manifestement avérée », « son arrogance certaine » et surtout des « manœuvres répétées tendant à ce que lui soit remis des sommes d’argent importantes susceptibles d’être qualifiées pénalement de pratiques commerciales agressives », du fait qu’il se croyait autorisé à réclamer 450 euros pour chaque heure de travail, tel un ténor dont "cet avocat n'a nullement les aptitudes avec ces quatre années de barreau".

Cette fâcheuse manie de surfacturer ne date pas d’hier. Et nombreux sont les exemples qui l’attestent, mettant en doute la probité de cet avocat. Ses turpitudes n’ont pas de bornes. Comme lorsqu’il a rédigé de ses propres mains une plainte pénale contre le Premier ministre, pour « détournement de fonds publics » dans le cadre de l’affaire «Barçagate » concernant l’escapade familiale qu’il avait effectuée à bord d’un jet gouvernemental pour assister à la finale de la ligue des champions à Berlin entre le Barça, son équipe de cœur et les Italiens de la Juventus. 

«Finalement, on aura compris la vraie raison pour laquelle le protocole additif à la convention d’entraide judiciaire franco-marocaine à été adopté avec de si grands scores suite au vote des députés, tant en commission parlementaire qu’en Assemblée plénière. Ces derniers ne peuvent supporter de recevoir des leçons sur la défense des valeurs de la France de la part d’un avocat clownesque qui a toujours utilisé les Droits de l’Homme comme un paravent à ses ambitions vénales», peut-on lire dans l’article de «Nostalgie du Maroc».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/06/2015 à 16h05